Avant de s’envoler pour Budapest et une réunion de la Communauté politique européenne réunissant l’ensemble des chefs d’État de l’UE, Luc Frieden a tenu à saluer Donald Trump pour sa victoire. En cet après-midi, le Premier ministre luxembourgeois pas question de se fâcher avec les USA qui restent un partenaire majeur du Grand-Duché (le 4ème), avec 25 milliards d’euros d’échanges par an

Aussi, plutôt que de souligner les différences qui peuvent l’opposer aux idées du futur locataire de la Maison Blanche, le chef du gouvernement luxembourgeois s’est appuyé sur l’histoire pour rappeler combien l’Amérique restait importante à ses yeux. Déjà parce qu’il y a tout juste 80 ans, les GI’s participaient à la libération de l’Europe et donc du Luxembourg du joug nazi. Mais bien avant cela, quand « la constitution luxembourgeoise et nos droits fondamentaux ont été copiés sur ceux des États-Unis ».

Luc Frieden souhaite qu’avec ce nouvel interlocuteur de l’autre côté de l’Atlantique, l’engagement « en faveur de valeurs communes dans le monde » se poursuive. Notamment via la collaboration des pays via l’OTAN, ce qu’avait dénoncé Trump durant la campagne…

Des souhaits pour l’Europe

Pour le Premier ministre (qui a d’ailleurs suivi une partie de son cursus universitaire aux States), les années qui arrivent doivent être celles d’ « une coopération dans le respect mutuel » et « un dialogue respectueux » sur des sujets aussi majeurs que le changement climatique ou le développement de l’intelligence artificielle.

Dans ses conclusions, le Luxembourgeois a aussi fait part de son espoir qu’à l’avenir « L’Europe doit se développe […] et montrer que sommes unis sur de nombreuses questions comme la sécurité, l’économie ou la compétitivité face à l’Amérique et la Chine ».

Réactions voisines

🇫🇷 « Pour plus de paix et de prospérité ». C’est par ces mots, via Twitter, que le président français s’est exprimé sur l’élection du 47e président des Etats-Unis. Un Emmanuel Macron qui a utilisé ce réseau 3 fois en 20 minutes pour partager ces sentiments à la suite de cette semi-surprise.

Depuis Paris, et avant même que la victoire du milliardaire soit “officialisée”, le président français se disait « prêt à travailler ensemble comme nous avons su le faire durant quatre années ». En effet, Emmanuel Macron était déjà à l’Elysée lors du précédent mandat de Donald Trump.

🇩🇪 Olaf Scholz, le chancelier allemand, a tenu de son côté à rappeler que « Depuis longtemps, l’Allemagne et les États-Unis collaborent avec succès pour promouvoir la prospérité et la liberté des deux côtés de l’Atlantique. Nous continuerons à le faire dans l’intérêt de nos citoyens ». Là encore, un message envoyé via le réseau X, ex-Twitter.