Moins d’insécurité, plus de proximité : tels sont les objectifs de cette nouvelle “Police locale”. Depuis début juillet, elle est opérationnelle pour une phase-test et ses agents se reconnaissent à un brassard bleu spécifique.

Ils sont ainsi 24 policiers à se déployer dans les deux plus grosses villes du Grand-Duché, Luxembourg et Esch-sur Alzette. Cette proximité relève du principe des 4P, voulu par le Gouvernement : personnelprésenceproximitéprévention. Quatre actions pour mieux protéger les 672.000 habitants du pays, les milliers de frontaliers qui y travaillent et les touristes de passage.

Cette unité est uniquement composée d’agents de la Police grand-ducale venant des commissariats de Luxembourg et Esch-sur-Alzette. Pas d’embauche donc pour ce “nouveau corps”, rien que de nouvelles affectations.

Est-ce suffisant pour répondre à l’insécurité ? Pour Lydie Polfer, bourgmestre de Luxembourg-Ville, cette police locale « est importante (…) Grâce à sa présence sur le terrain et la proximité avec les citoyens, elle peut intervenir rapidement si besoin et remplir une fonction préventive en patrouillant dans l’espace public. (…) Je suis persuadée que ce projet-pilote permettra de rendre notre capitale plus sûre ».

Cette unité policière va concentrer sa surveillance dans les quartiers Gare, Bonnevoie et Ville-Haute, soit ceux déjà ciblés par le dispositif déployé dans le cadre de l’interdiction de la mendicité.

24 policiers sur le terrain

Du lundi au samedi de 7h à 21h, cette vingtaine d’agents patrouilleront par patrouille de 4 policiers. Une mobilisation qui pourra se renforcer le dimanche, en fonction des besoins des communes.

Le projet-pilote durera six mois. « Cette Police locale aura pour mission de faire de la prévention, d’être présente dans des lieux stratégiques et de compléter des besoins sécuritaires locaux » confirme le nouveau directeur général de la Police grand-ducale, Pascal Peters.

Des propos renforcés par le ministre des Affaires intérieures, Léon Gloden : « La police est occupée à 80% de son temps par des interventions et seulement à 20% par du travail de proximité ». Il convient de rappeler que, pour disposer des effectifs nécessaires, de manière générale, le ministre des Affaires intérieures a augmenté le nombre de candidats par promotion de 160 à 200.

Un point sur cette expérimentation sera réalisé d’ici la fin de l’année.

 

Suivez aussi nos actualités sur Instagram