Un campement de gens du voyage plus grand qu’Esch attendu en Moselle-Est
Publié
par
Patrick Jacquemot
le 31/07/2023 à 11:07
2006, 2015, 2017… Question accueil du rassemblement évangélique “Vie et Lumière“, Grostenquin a déjà donné. Mais la petite commune de moins de 700 habitants pensait bien en avoir fini avec cette visite pour le moins embarrassante de plusieurs dizaines de milliers de “pélerins” issus de la communauté des gens du voyage.
Et si le village était certain d’être débarrassé de cet événement, c’est parce qu’il en avait reçu l’engagement signé du Premier ministre en personne, Édouard Philippe. Mais il faut croire que l’écrit du chef de gouvernement ne valait que pour la durée de son mandat car, voilà quelques jours, les services de l’Etat ont confirmé la tenue à nouveau du rassemblement sur le même site de Moselle-Est : l’ancienne base aérienne de Grostenquin donc.
Et à en croire l’administration, la décision y irrévocable. Le terrain sera ouvert d’ici quelques semaines pour que les organisateurs puissent installer les barnums accueillant les croyants, et que toute la logistique indispensable pour une “petite ville” de 30-40.000 adultes et enfants puissent fonctionner.
Pas su s’attirer la sympathie
Puisque c’est bien cette population qui est attendue sur site du 3 au 10 septembre. Plus que la population d’Esch-sur-Alzette, d’Arlon ou de Yutz à titre de comparaison frontalière… Une population nécessitant eau, électricité, gestion des déchets mais aussi la présence de la Croix-Rouge, des gendarmes ou des pompiers.
Mais voilà surtout un groupe qui, après trois venues, n’a pas su s’attirer la sympathie des populations environnantes. Trop de nuisances, pestent déjà les plus polis en évoquant les bouchons à venir quand des colonies de caravanes rouleront en direction de la base ou les détritus qu’il faudra ramasser aux environs.
Trop d’insécurité à prévoir aux environs de Saint-Avold, tremblent d’autres devant l’arrivée en masse de ces Tziganes de France.
Autant d’éléments qui n’ont pas fait trembler la main du ministre des Armées français quand il s’est agi de remettre à disposition l’ex-base aérienne mise en service de 1952 à 1964 pour le compte de l’OTAN, depuis retombé dans le giron tricolore.
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