Thionville ne figure pas encore sur le tracé du Tour de France
Publié
par
Patrick Jacquemot
le 30/11/2023 à 16:11
Lille, Boulogne-sur-Mer, Valenciennes, Dunkerque : le Tour de France aura l’accent ch’ti au départ de sa 110ème édition, le 5 juillet 2025. Quelques semaines à peine après avoir levé le voile sur le parcours 2024, les organisateurs sont remontés en selle ce 30 novembre pour faire saliver les amoureux de la Grande Boucle.
Et parmi les 34.645 maires de l’Hexagone, celui de Thionville n’était pas le dernier à suivre les annonces d’ASO qui trace les étapes de “la plus belle course cycliste du monde”. En effet, Pierre Cuny veut voir la sous-préfecture de Moselle accueillir à nouveau le peloton professionnel dans “sa” ville. Il le répète à l’envi ici ou là, et vient encore de réaffirmer la candidature de la cité aux 42.000 habitants.
Il est vrai que depuis 1999, Thionville n’a plus été retenue pour un final ou un lancement d’étape. Et si 2015 marquait le retour des “forçats de la route” et du Maillot jaune ? Car pour l’an prochain, on le sait déjà, c’est Reims qui a été préférée dans le Grand Est pour recevoir les équipes masculines (et Amnéville pour le Tour féminin).
Mais pour 2015, les jeux sont ouverts. Déjà parce que le tracé 2024 boude le Grand Est, l’année d’après pourrait donc être retenue pour sillonner les routes de Lorraine ou d’Alsace. Mais l’Ouest de la France, terre de vélo et de Bernard Hinault, est dans le même cas : rude concurrence donc.
En 2015, Thionville disposera des infrastructures capables d’accueillir équipes, suiveurs et caravane. Le Gymnase Jean-Burger, actuellement en cours de rénovation, pourrait par exemple servir de centre de presse, rêve à voix haute le maire dans les colonnes du Républicain Lorrain.
De plus, d’ici deux ans, les organisateurs pourraient aussi retenir l’originalité d’un parcours transfrontalier, entre Esch la luxembourgeoise et Thionville la française. Les deux cités sont amies et l’étape passant par la “capitale des Terres des Rouges” et la “Métropole du fer” auraient une forte symbolique.
Pierre Cuny devra convaincre le nouveau bourgmestre eschois, Christian Weis (qui vient de succéder à Georges Mischo, nommé ministre du Travail) et envoyé au sprint l’éventuelle double candidature.
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