« Une profonde injustice ! » C’est en ces termes que Nicolas Sarkozy avait appris, le 18 décembre dernier, le rejet du pourvoi demandé à la Cour de cassation. Décision rendant définitive dans l’affaire des écoutes. Une peine de 3 ans de prison, deux avec sursis et le restant de la peine (12 mois) aménagée sous la forme du port d’un bracelet électronique.

Si l’ancien chef de l’État français (2007-12) a fait savoir qu’il entendait « se conformer » à la sanction prononcée dans le cadre de l’affaire il entend saisir la Cour européenne des Droits de l’Homme sur ce dossier, estimant que les juges lui ont dénié la garantie des droits qu’il devait être en mesure d’attendre comme un citoyen lambda. Reste que ce vendredi 7 février marquait la date fixée pour la pose de son bracelet.

Mais le bracelet pourrait ne pas rester longtemps lié à cet amateur de jogging et de sorties vélo. En effet, âgé de 70 ans depuis quelques jours, Nicolas Sarkozy peut possiblement demander une “libération conditionnelle” qui le libérerait de cette entrave pour ses déplacements au quotidien. On verra si l’ancien avocat qu’il est temps tentera cette manœuvre auprès du Juge d’application des peines qui suit son dossier.

Reste que le justiciable reste actuellement jugé, cette fois dans l’affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007.


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