Quel avenir pour la Grande Région ?
Publié
par
Chrystelle Thevenot
le 20/01/2020 à 06:01
« Une bonne analyse de la situation permettra de faire évoluer la Grande Région vers des projets en lien avec les mouvements transfrontaliers. » explique Claude Turmes, ministre de l’Énergie et de l’Aménagement du territoire du Grand-Duché de Luxembourg.
Comprendre les mouvements transfrontaliers et identifier les besoins : tels sont les deux objectifs précis qui seront menés pour le développement de la Grande Région dans les années avenir. Jeudi 16 janvier 2020, les élus et les responsables ont dressé, au Luxembourg, les grands axes de travail.
Quels sont les 5 points importants à retenir ?
- Une région attractive
Faire de la Grande Région un centre d’attractivité économique et d’innovation en Europe. - Une excellente qualité de vie
Offrir une excellente qualité de vie aux citoyens de cette région qui franchissent au quotidien les frontières : « Cette qualité de vie doit être à la hauteur des transitions de notre époque, qu’elles soient climatiques, écologiques, énergétiques, démographiques, socioéconomiques ou encore alimentaires » commente Claude Turmes, ministre de l’Énergie et de l’Aménagement du territoire du Grand-Duché de Luxembourg.
- Renforcer la formation
Mettre en place des formations à l’échelle de ce territoire, avec un marché du travail transfrontalier et partagé, fondé sur des filières communes de formation. - Un pôle fort
L’objectif est de constituer une métropole polycentrique, menée non pas par une seule grande ville mais par plusieurs villes de tailles moyennes – Luxembourg, Arlon, Metz, Nancy, Sarrebruck, Trèves. - Travailler ensemble
Apprendre à travailler et à se développer ensemble à différentes échelles : « en introduisant un échelon supplémentaire entre la coopération macro (Grande Région) et micro (communes) qui est le niveau des grandes villes. » précise le ministre .
Dimension métropolitaine de la Grande Région
Afin de mettre en place des projets concrets à court terme, à partir de mars 2020 : « Nous allons déjà réduire les barrières réglementaires, administratives et techniques qui constituent des freins au développement des projets » a rappelé Willy Borsus, vice-président de la Wallonie (Belgique). Une affaire à suivre.
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