Non, la production d’électricité par éolienne ne dépend pas uniquement de la force des vents (+ 10 km/h). Il faut aussi compter avec quelques impondérables comme… les chauves-souris. Ainsi, à Garnich par exemple, l’activité des éoliennes fait l’objet de « bat shutdowns ».

L’information a été confirmée par le ministère de l’Energie. Ainsi, Claude Turmes assure qu’au Luxembourg les opérateurs éoliens procéderaient quotidiennement à ce type d’interruptions. De quoi éviter aux oiseaux de nuit non seulement d’entrer en collision avec les pales mais aussi de mourir du fait de la surpression causée par le passage des pales devant le mât.

D’ailleurs, c’est principalement la protection de la faune qui justifie des mises sur “off” des éoliennes. A commencer par les périodes de migration des oiseaux. Il en va de même lors de la saison de la chasse ou encore en raison de conditions météorologiques extrêmes. Comme un vent soufflant à plus de 90 km/h.

Fin décembre 2021, le parc éolien du Grand-Duché comptait 62 appareils reliés au réseau ; tout éparpillé sur 15 sites différents. De quoi assurer 314 GWh de production l’an passé.

Cette année, de nombreux opérateurs ont procédé au remplacement de leurs "anciennes" éoliennes, pour des modèles plus performants.

Sachant que le vent reste la première source de production d’énergie made in Luxembourg (26%). Ce chiffre étant à relativiser. En effet, l’ensemble des productions d’électricité nationales (durables ou non) ne couvrent actuellement que 15% de la consommation globale du pays.

 

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