Les prisons sont à l’image de la société. Pour le Luxembourg, cela se traduit notamment par une large diversité d’origines géographiques des détenus. Ainsi, dans les trois centres pénitentiaires du pays qui abritent détenus ou individus en attente de jugement, pas moins de 47 nationalités se côtoient.

Ainsi, l’aspect cosmopolite du Grand-Duché se retrouve-t-il jusque derrière les barreaux, avec toutefois et logiquement une plus forte proportion de Luxembourgeois incarcérés. Ainsi sur les 647 personnes actuellement sous bonne garde, 162 sont de nationalité grand-ducale. Soit tout juste 25%. Pour le reste, c’est la planète entière du crime et délit qui est représentée.

Dans le seul contexte de la Grande Région, ce sont les délinquants français qui sont le plus représentés (41) devançant les belges (9) et les Allemands.

Dans la majore partie des cas, le dernier lieu de résidence connu de ces prisonniers était d’ailleurs le Luxembourg (plus de la moitié). Mais, répondant à une question du député Fred Kneup, la ministre de la Justice ne cachait pas que pour certains dossiers il était difficile d’avoir la pleine certitude des informations transmises par les étrangers ayant à faire avec les magistrats du pays. Que ce soit sur la nationalité ou le lieu de vie habituel…

A faire le point sur la question des prisonniers, la ministre Sam Tanson a aussi précisé qu'actuellement 95 détenus étrangers ayant été condamnés par les autorités luxembourgeoises purgent leur peine à l'étranger. En parallèle, trois prisonniers luxembourgeois s'étant vu prononcer une peine de détention dans un pays étranger sont actuellement en cellule en dehors du Grand-Duché.

Sachant, explique la ministre, qu'il est toujours possible d'extrader un détenu d'un Etat à l'autre; les procédures les plus aisées (et c'est relatif) concernant les adultes relevant d'un pays membre de l'Union.

 

 

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