Il y avait déjà la vigilance accrue des opérateurs visionnant les images des plus de 400 caméras de vidéosurveillance installée sur Metz. Il y avait ces places, réservées aux femmes, au plus près des sorties dans les parkings publics, François Grosdidier vient d’ajouter trois nouveaux outils pour que dames et demoiselles soient sereines partout dans la ville.

Et le premier d’entre eux relève du “gadget utile” : un porte-clé d’alerte. D’un simple bip, l’objet émet un « bruit strident, insupportable ». 140 décibels🔊 ! De quoi assurément a minima attirer l’attention autour d’une possible situation d’agression, au mieux faire s’enfuir l’agresseur à toutes jambes. Un intérêt encombrement/utilité en lequel veut croire le maire de Metz.

Dès le 24 février, les Messines sont invitées à venir chercher leur alarme de poche. Celui-ci étant gratuitement distribué à l’Hôtel de Ville (place d’Armes), dans les mairies de quartier, l’Espace SOS Femmes ou à l’Espace étudiants Cap.

Une pièce d’identité et un justificatif de domicile dans la cité mosellane seront juste demandée. Pour le lancement de l’opération, 1.500 porte-clés ont été commandés.

Appli et autocollant

Pour compléter ce dispositif de sécurisation, la Ville encourage également ses concitoyennes à télécharger l’application “The Sorority”📲. Le principe et l’usage en sont simples : « Il s’agit d’un réseau de femmes qui permet à l’une ou à l’autre de se signaler quand elle se sent en danger, suivie, en difficulté, isolée, liste le maire. Là encore, un clic et toute une communauté est alertée et peut vite se rendre sur le point géolocalisée pour agir, prêter main forte, rassurer. »

L’app est disponible sur Android et IOS pour téléchargement gratuit.

Last but not least, voici l’autocollant « Demandez Angéla » qui va apparaître bien visiblement dans les rues. Lieux publics, restaurants, commerces pourront l’afficher en vitrine et ainsi signaler aux femmes incommodées par un-e individu-e qu’elles peuvent venir “s’abriter” en ce lieu.

« La personne n’a plus qu’à se rapprocher des fonctionnaires ou des vendeurs et demander Angéla. Ce sera le signal pour elles ou eux que quelque chose se passe », décrit le maire. Sachant que ce dispositif n’est pas propre à Metz. À Lyon, Bordeaux ou du côté de Grenoble et dix communes de son agglomération, ce même logo et cette même action ont déjà été déployées.

 

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