Au pays des shampoings, limes à ongles et masques anti-rides, les agents du ministère de la Protection des consommateurs viennent d’attraper quelques rides et cheveux blancs. En effet, à l’occasion de 102 contrôles effectués dans les salons de coiffure, tatoueurs, parfumeries, instituts de beauté, ils ont notamment constaté de fréquentes négligences quant à l’affichage des prix

Ainsi, 69 % des établissements visités ne proposaient pas un affichage suffisant du tarif des produits vendus et 58% ne présentaient pas les bons chiffres (voire aucune somme) pour les services prestés à l’intérieur. Des « manquements » souvent soulignés en devanture des salons de coiffures et instituts de beauté, note l’administration dirigée par Paulette Lenert.

Pour tous les commerces pris à défaut, les agents ont d’abord expliqué aux professionnels la législation à respecter. Une « grande coopération » a d’ailleurs été perçue par les fonctionnaires intervenant sur le terrain. Et le plus souvent la “faute” constatée a été réparée (tarifs présentés clairement, sommes réactualisées, etc).

Infractions, punitions, réunions

En tout état de cause, le ministère n’entend pas relâcher son intention, et particulièrement pour les sociétés ayant fait preuve de non-conformité. Entreprises à qui il a été rappelé que la loi prévoyait des avertissements taxés contre les fautifs. Des poursuites pénales peuvent même être lancées et des amendes (de 25 à… 2.000 euros) tomber.

Mais avant d’en arriver là, les autorités préfèrent passer une crème préventive. Ainsi, informe le ministère, « une réunion sera organisée avec les représentants du secteur pour discuter des résultats des contrôles et des problèmes observés ». Des formations spécifiques sur cette notion d’affichage vont aussi être programmées.

Autant d’initiatives qui vont donc dans le sens d’une information juste et complète de celles et ceux qui décident de franchir la porte pour un brushing, un masque anti-âge, un tatoo ou le choix d’une nouvelle fragrance.

 

Suivez-nous aussi sur Instagram