Ouvert en 1995, le crématorium de Hamm est à bout de souffle. Non pas que l’équipement soit devenu obsolète mais, plus prosaïquement, parce que de plus en plus de résidents choisissent de passer par l’établissement avant de trouver le repos éternel.

Chaque jour, c’est ainsi une douzaine de défunts qui sont déjà pris en charge par les équipes du SICEC (syndicat intercommunal gérant le site) et les deux fours en service. Un “volume” bien au-delà de ce qui avait été initialement envisagé pour le Luxembourg d’où la nécessité d’investir. Et cela d’autant qu’avec une population en pleine croissance au Grand-Duché, et donc plus de morts à traiter, le site ne devrait pas manquer de missions à l’avenir.

D’ici la fin de l’année, une première modernisation permettra d’augmenter les capacités de 60 à 75 individus par semaine. Et s’il le faut, avec les nouveaux fours, les équipes du crématorium peuvent augmenter la cadence pour répondre aux attentes des familles.

Plus de places pour les familles

Mais le flux plus important de candidats à la crémation a aussi un impact sur l’occupation des espaces dédiés aux proches. L’unique salle d’attente et la salle de recueillement d’une centaine de places ne suffisent plus elles aussi à accueillir tous les chagrins au quotidien.

Aussi, c’est bien d’extension dont il est question dans les perspectives du SICEC. Le cabinet d’architectes luxembourgeois Perry Weber and Partners a ainsi été mandaté pour présenter le croquis du futur équipement, plus vaste mais toujours dans la ligne des bâtiments existants.

© Cabinet d’architectes Perry Weber & Associés

A l’avenir, le site de recueillement disposera donc d’une salle supplémentaire. Le crématorium pourra ainsi accueillir “convenablement” jusqu’à trois cérémonies en même temps. Actuellement, il s’en tient plus de 700 sur place chaque année.

De nouveaux accès, un nouveau parcours intérieur avec les différents étages des bâtiments devraient permettre de recevoir sans gène les familles endeuillées. Et si déjà les premiers engins travaillent à cette extension, il faudra attendre février 2025 pour que l’ensemble soit achevé. A cette date, l’enveloppe de 10,5 millions d’euros prévue aura été entièrement brûlée.

 

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