Quel que soit leur uniforme, ils peuvent monter à bord des TER, des TGV, circuler dans les gares desservis en périphérie des frontalières : les patrouilles de police franco-luxembourgeoises sont devenues une réalité en janvier 2024. Les deux ministres de l’Intérieur du Grand-Duché et de l’Hexagone ayant donné leur vert pour ces contrôles binationaux. Depuis, discrètement mais sûrement, ces équipages travaillent.

Le 31 janvier encore, près d’une centaine de voyageurs en circulation entre Luxembourg et Thionville ont ainsi vu débarquer agents et gendarmes. Quatre représentants luxembourgeois et six français qui ont vérifié papiers d’identité des usagers et procéder à des dépistages de stupéfiants. Bonne pioche de ce côté puisque les forces de l’ordre ont mis la main sur 300 grammes de haschisch.

Il ne s’agit pas là du seul mode de coopération policière qu’a adopté le Luxembourg. Ainsi, ses forces de l’ordre s’unissent aussi souvent à leurs collègues belges, néerlandais, français pour des contrôles routiers ou des missions communes.

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