Après deux années au-delà des 10.000 dossiers de nouveaux Luxembourgeois validés, le nombre d’hommes et de femmes ayant obtenu leur carte d’identité grand-ducale a chuté l’an passé. Pas tant que la “citoyenneté” du pays de la Gëlle Fra soit devenue moins attirante mais cette baisse trouve son origine dans un changement administratif.

Ainsi, jusqu’au 31 décembre 2018, il était ouvert à quiconque pouvant prouver qu’il ou elle descendait en lignée directe d’un aïeul luxembourgeois (jusqu’en 1900) d’effectuer une demande de réintégration dans la nationalité. Depuis cette date, il n’était plus possible d’introduire un dossier.

Reste qu’en 2023, 4.932 personnes avaient encore obtenu la nationalité luxembourgeoise par ce biais. En 2024, elles n’étaient plus que… 194 personnes. « Et les derniers dossiers en cours seront clôturés au 31 décembre 2025 », assure le ministère de la Justice.


Par contre de 2023 à 2024, le nombre de personnes devenues luxembourgeoises par "option" a fortement augmenté en un an. Passant de 5.773 à 6.108. Pour pouvoir bénéficier de cette possibilité, il faut avoir vécu au Luxembourg depuis 5 ans au moins, maîtriser la langue du pays et avoir participé aux cours "Vivre ensemble au Grand-Duché" .

De plus, 1.113 enfants et adultes ont pu acquérir la nationalité via l'adoption ou le mariage.

Et c'est du monde entier que les demandes pour bénéficier du passeport luxembourgeois sont arrivés au guichet dédié du ministère de la Justice. Ainsi, des citoyens habitants dans environ 150 autres pays ont déposé un dossier en 2024.

Et l'on vous explique ici, pourquoi autant de Brésiliens postulent pour une nationalité tricolore bien loin du soleil de Rio.

 

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