Une crise sanitaire d’abord, une pénurie de semi-conducteurs pénalisant les livraisons, la reprise de l’inflation : voilà trois ans que le secteur de l’automobile luxembourgeois zigzague entre les embûches. Au point qu’en janvier dernier, pour de nombreuses concessions du pays, l’Autofestival était devenu crucial pour savoir si oui ou non elles continaueint la route.

Il faut croire que les vœux des professionnels ont été entendus. Car ce premier trimestre 2023 marque le rebond des ventes et des immatriculations de modèles. Janvier, février et mars ont ainsi vu 13.149 véhicules neufs être immatriculés. Soit, excusez du peu, 2.000 de plus que durant les mêmes trois premiers mois de 2022

 

Rien qu'en mars, le Statec signale 5.246 immatriculations validées, signe d'un élan retrouvé.

Certes, les compteurs ne battent pas des records. En 2019 (année record de vente au Grand-Duché), le début d'année avait vu plus de 14.000 voitures trouver preneurs. Mais incontestablement l'aiguille remonte et c'est un soulagement pour la filière.

L'essence toujours devant

Et si une lumière apparaît au bout du tunnel, c'est visiblement le déploiement des motorisations électriques qui accélère l'embellie. Jamais un trimestre n'avait vu autant d'e-modéles se vendre ! Depuis le 1er janvier, 2.513 voitures électriques ont ainsi été mises en circulation au Grand-Duché.

A titre de comparaison, sur tout 2022, il s'était vendu 6.391 voitures full-electric (le triple mais sur 4 trimestres). On peut donc s'attendre à une année record dans le domaine qui, ces trois premiers mois, a représenté 19% du marché du neuf. Du coup, le diesel n'est plus en seconde position dans les ventes pour ce trimestre, rétrogradant d'une position.

La gamme essence reste la plus appréciée des nouveaux acheteurs (même si dans le parc en circulation, les diesel restent les plus nombreux sur les routes). Elle représente toujours un peu de 34% des immatriculations, restant en tête des ventes devant les hybrides (28%).

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