Le petit clin d’œil de Luc Frieden aux frontaliers
Publié
par
Patrick Jacquemot
le 02/01/2024 à 07:01
1 commentaire
Ils ne l’ont pas élu l’automne dernier mais pour les frontaliers comme les expatriés en poste au Grand-Duché, Luc Frieden est aussi devenu LEUR Premier ministre. Chaque choix du nouveau gouvernement né de la coalition CSV-DP pouvant influencer sur le quotidien de ces quelque 500.000 hommes et femmes.
Et visiblement, pas question d’ignorer cette frange du pays pour le politicien chrétien-social. Ainsi, à l’occasion des vœux 2024 présentés au pays, Luc Frieden a-t-il adressé – en français dans le texte ! – un message à « tous ceux qui vivent et travaillent chez nous et qui n’ont pas la nationalité luxembourgeoise, ou qui ne parlent pas notre langue ». Quelques mots pour assurer chacun et chacune « qu’ils font aussi partie de cette grande communauté luxembourgeoise ».
À dire vrai, ce petit clin d’œil n’est pas le premier depuis que Luc Frieden a pris les commandes du pays, à la mi-novembre 2023. Déjà, lors de son premier discours devant les députés fraichement élus, il avait glissé quelques phrases à l’intention de « celles et ceux dont nous savons et apprécions la grande contribution au développement social et économique du pays ». Des mots qui vont d’ailleurs bien au-delà d’une simple tape reconnaissante sur l’épaule de ces actifs.
Ainsi, dans les deux occasions “officielles” où il a évoqué le sort des expatriés et des frontaliers, le Premier ministre a signalé qu’il souhaitait « écouter (…) entendre » ce que ces non-Luxembourgeois avaient à dire.
À l’automne, Luc Frieden avait annoncé qu’il chercherait « des moyens appropriés » pour percevoir ces remontées. Et que cela pourrait passer, « notamment à travers les chambres professionnelles et les nombreuses organisations dans lesquelles ils s’engagent ». Au passage à la nouvelle année, le Premier ministre a fait le même vœu, insistant même sur le fait que « les suggestions seront prises en compte » dans le « projet d’avenir » qu’il compte mener.
Reste donc à définir les modalités de cette écoute active. Luc Frieden et son vice-premier libéral Xavier Bettel (en charge de la Grande région) ont jusqu’à 2028 pour traduire cette volonté en acte.
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freakdedansfreakdehors
Si il n'y aurait pas tout ces frontaliers, le pays serait bien mal de toute façon !