L’annonce avait été soigneusement cachée. Et c’est à l’occasion du traditionnel discours du Grand-Duc pour la Fête nationale, ce dimanche 23 juin, que son altesse royale a glissé qu’il entendait passer la main. Au Prince Guillaume de lui succéder.

« Avec tout mon amour et ma confiance, je lui souhaite du fond du cœur une bonne chance », a lancé le père au fils et cela sous les applaudissements d’une foule autant enthousiaste que… stupéfaite. C’est plus précisément la transmission du titre de lieutenant qui sera d’actualité en octobre prochain. Une date qui n’aura pas été choisie par hasard puisque c’est déjà en octobre (2000) qu’Henri avait pris la succession de son père le Grand-Duc Jean.

C’est à la Philharmonie, à l’occasion de la réception officielle, que la nouvelle est tombée.

Dans les faits, le trône ne devrait toutefois pas changer d’occupant de sitôt. La transition devant se faire certainement sur plusieurs années (trois certainement).

Au printemps dernier, à l’occasion d’une visite en Belgique, le Grand-Duc avait déjà évoqué cette possibilité. Expliquant qu’à ses yeux, l’abdication n’avait rien d’un sujet tabou.

À 69 ans, Henri transmet donc son pouvoir à son premier héritier mâle, le Prince Guillaume. Marié depuis 2012 à la Princesse Stéphanie et père de deux garçons, le futur monarque ne sera pas le plus jeune accédant à la fonction de Grand-Duc. Son grand-père Jean (décédé en ) avait lui accédait à cette charge à l’âge de 35 ans, alors que Guillaume a déjà 42 ans.