Ce 8 octobre 2023, les électeurs ont clairement fait du CSV, le parti pivot pour former le prochain gouvernement. Voilà donc Luc Frieden, la tête de liste du parti chrétien-social menant les échanges pour assurer la prochaine majorité parlementaire à la Chambre des députés.

En attendant que cette majorité sortie des urnes se concrétise, Xavier Bettel a présenté la démission du gouvernement actuel au Grand-Duc Henri. Marquant la fin de la coalition DP-LSAP-Déi Gréng qui dirigeait le pays depuis dix ans maintenant.

Désormais, il appartient au chef de l'État de convoquer Luc Frieden au Palais, afin de lui donner pouvoir pour la formation du prochain gouvernement. Celui qui officiera pour les 5 ans à venir désormais. Mathématiquement, deux partenariats s'offrent au CSV (21 députés) : faire alliance avec les libéraux du DP (14 élus) ou les socialistes du LSAP (11). Le premier choix semblant être le plus probable.

Nul doute que les états-majors des trois partis ont déjà établi contact. Mais il faudra patienter encore quelques semaines certainement avant qu'un accord de principe d'abord ne vienne conforter la nouvelle majorité formée et que sorte une liste de noms pour de possibles ministres.

En attendant, les actuels détenteurs d'un ministère restent aux responsabilités. Juste pour le suivi des dossiers en cours, ils et elles ne peuvent signer le moindre document engageant l'Etat.

Viendra ensuite le temps pour la nouvelle majorité de préciser clairement quelles seront ses lignes d'action et les mesures souhaitées d'ici 2023. A l'issue des dernières législatives, en 2018, il avait fallu attendre un mois et demi avant que l'accord de coalition bleu-rouge-vert soit finalement signé.

A voir si cette fois les pourparlers seront plus rapides. Le dialogue pouvant s'avérer plus simple à deux plutôt qu'à trois formations politiques.

 

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