L’alcool en cause dans 1 accident sur 4 en décembre
Publié
par
Patrick Jacquemot
le 29/12/2022 à 16:12
Avant le dry january de janvier, les conducteurs ont déjà intérêt à modérer leur consommation d’alcool dans les jours à venir. En effet, le dernier mois de l’année voit souvent l’accidentologie lié au « verre de trop » remonter.
Août et décembre sont ainsi les mois où, au Luxembourg, la part d’accidents de la route mettant en cause des usagers alcoolisés est la plus forte. Quasi égalité entre le mois chaud (22%) et le mois froid (23%).
Aussi, alors que le réveillon de la Saint-Sylvestre approche, le Statec vient d’adresser aux conducteurs ainsi qu’à tous les usagers de la route un petit rappel : alcool et circulation ne font pas bon ménage. L’ivresse est ainsi en cause dans 18% des accidents constatés au Grand-Duché. Le taux passe même à 21% quand on parle des accidents mortels.
Gare aux chocs
Prendre le volant ou le guidon avec un taux d’alcoolémie excessif trouble en effet les réflexes, et perturbe aussi le b.a.-ba de la conduite. Et l’institut statistique de se fier aux rapports de police : 41% des excès de vitesse relevés par un agent sont commis par un conducteur ou pilote ayant dépassé la limite de consommation autorisée.
Même chose dans 13% des franchissements de ligne, 8% des fausses manœuvres, etc. Avec les conséquences qui peuvent suivre de ces “erreurs”.
Dans la plupart des cas, les accidents liés à l’alcool n’ont pas lieu entre véhicules en circulation. Par contre, gare aux chocs avec des arbres, des poteaux ou d’autres voitures en stationnement pour qui prend conduit après avoir trop bu…
Entre minuit et 5h29, attention danger
Et la nuit n’arrange rien à l’affaire, malgré un trafic moindre. C’est bien aux heures les plus tardives ou les plus matinales que l’alcool entre en jeu sur la route. Un tiers des accidents constatés entre 18h30 et minuit trouvent ainsi leur origine dans un abus de boisson.
Le phénomène est même accentué dans la tranche horaire qui suit, entre minuit et 5h29. Ces 329 minutes-là voient 63% des accidents mettre en cause un individu en état d’ivresse…
Un conducteur ou un pilote averti en valant deux, voilà le message passé. Celui qui roule, c’est Raoul (au Luxembourg) ; Sam (en France) ou Bob (en Belgique). Bref celui qui ne boit pas une goutte d’alcool. Pour finir correctement l’année ou ne pas débuter 2023 par un drame, mieux vaut modérer sa soif s’il on souhaite circuler.
Il est aussi possible d’adapter son mode de retour. Transports publics ou taxis pouvant prendre en charge les fêtards du Nouvel an pour les ramener à bon port. Voire même attendre tranquillement que les excès de boisson n'aient plus d'effet en dormant tranquillement (et longtemps) là où l'on fait la fête.
Pour laisser un commentaire veuillez vous connecter ou inscrivez-vous.