La SuperDreckskëscht n’a pas fini de tout ramasser
Publié
par
Edouard Trèfle
le 21/02/2024 à 05:02
En matière de produits nocifs à l’environnement, la pensée magique ne suffit pas à faire disparaître le risque. Et croire qu’oublier sur l’étagère tel pot de peinture, laisser tel détergent vieillir dans un un placard ou cette batterie finir sa vie au fond du garage épargnera l’environnement de toute pollution est bien illusoire. « Mais c’est pour cela que la SuperDreckskëscht est gratuitement au service de tous les particuliers et que, depuis 35 ans maintenant, nous allons au-devant d’eux », explique Petra Biwersi.
Ainsi, selon la responsable du service SDK fir Bierger, la structure publique joue un rôle positif sur la prise en compte de ces résidus. Avec comme outils contre ces « produits problématiques » ses camionnettes vertes et son camion de 18 m de long. Et cela va des pesticides, engrais employés par les particuliers, jusqu’aux restes de produits de nettoyage, bombes aérosols, laques, extincteurs, huiles et graisses alimentaires ou encore piles. « Nous prenons aussi en charge les traitements chimiques (comme ceux utilisés pour l’entretien des piscines), les produits de laboratoire mais aussi les médicaments ».
Vers une seconde vie
Rien qu’en gélules non-utilisées et cachets périmés, ce sont près de 200 tonnes de médicaments qui ont ainsi pu être récoltés. Des médicaments, des seringues, des canules mais également des cosmétiques périmés qui sont collectés avant d’être traités dans une installation appropriée.
Car c’est bien le second objectif de la SuperDreckskëscht : non seulement éviter que des “polluants” restent stockés chez les habitants au risque un jour de leur porter atteinte ou à la nature mais surtout revaloriser ces matières ou emballages. « La majeure partie des produits ramassés ont ainsi totalement ou en partie une seconde vie », indique Petra Biwersi.
En plus de l’apport volontaire dans les 20 centres de ressources installés dans l’ensemble du Luxembourg, la SDK mise beaucoup sur son service de proximité pour retirer du circuit tout ce qui pourrait nuire à l’homme, la faune ou la flore. En plus des 4 passages annuels dans la totalité des 102 communes et villes du pays, elle répond donc toujours favorablement aux demandes individuelles des habitants.
« Un simple appel (au 48 82 161) ou mieux encore un mail ([email protected]) avec des photos de ce qu’il faudra enlever (afin de jauger la dangerosité des produits et le volume) et nous viendrons ! », insiste la responsable.
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