ILRES a posé la question à des centaines de fumeurs du Grand-Duché : “🚬Jetez-vous vos mégôts de cigarettes parterre ou dans les égoûts ?” Et la réponse a de quoi faire frémir, 1 interrogé sur 2 reconnaissant avoir cette mauvaise habitude. Résultat, trottoirs, sous-bois, parcs : pas un endroit qui ne se soit transformé en cendrier à ciel ouvert. Visiblement, ce n’est pas l’amende de 145 euros qui peut sanctionner ce geste qui résout le problème.

Aussi, aux côtés de l’association Valorlux, les administrations de l’Environnement et de la Gestion de l’eau ont décidé de faire appel à la raison des fumeurs (et de leur entourage). D’où le lancement de la campagne “MERCI !” devant sensibiliser chacun à en finir avec ce littering intempestif.

Pour les initiateurs de l’opération, il convient de faire ouvrir les yeux aux fumeurs malveillants : sur les 11 milliards de bouts de cigarettes qui sont jetés au sol chaque jour (!) dans le monde, 🐋40% vont finir dans les mers et océans. Bien souvent, tout ce qui tombent dans un égout ne finit pas nécessairement par être traité en stations d’épuration, et peut filer vers un cours d’eau, etc. De l’utilité des cendriers et des poubelles pour y déposer les mégots !

Double pollution et risques

Dans la nature, même réflexe à prendre. Car un mégot qui se décompose ne laisse pas que quelques microgrammes de tabac au sol. Ainsi, le filtre contient plusieurs milliers de ⚠️ substances chimiques (acide cyanhydrique, naphtalène, nicotine, ammoniac, cadmium, arsenic, mercure, plomb) dont la plupart sont ☠️toxiques pour les écosystèmes. Sans parler des microplastiques qui souillent la terre pour des centaines d’années.

Sachant qu’un mégot met plus d’une dizaine d’années pour se décomposer totalement, il n’embellira pas non plus tellement l’environnement vert dans lequel il a été négligemment jeté. Quand ce ne sont pas les animaux qui vont les manger, à leurs risques et périls.

Au-delà de cette pollution physique et visuelle, il ne faut pas négliger le 🔥risque d’incendie provoqué par ce comportement en période sèche (y compris au Luxembourg)…

On notera au passage que la campagne “MERCI !” a pu être financé grâce à la contribution des membres de Valorlux producteurs de produits de tabac avec filtres (on pense à l’entreprise Landewyck bien sûr).  Une générosité qu’impose la loi désormais.

 

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