Tendre un guet-apens à de présumés pédophiles : tel était le but d’un petit groupe agissant depuis le Grand-Duché. Une méthode visant à repérer ces adultes, les inviter à un  rendez-vous et les “capturer” alors, pour les châtier. Une pratique hors du cadre légale et qui vient de subir un coup d’arrêt après une intervention de la section antiterrorisme de la Police judiciaire luxembourgeoise.

Ainsi, suite à une instruction ouverte par le parquet de Luxembourg, des perquisitions domiciliaires viennent d’être organisées concernant deux ressortissants luxembourgeois et des fouilles corporelles auprès d’un résident français qui se trouvait au Luxembourg. Si, pour l’heure, la Justice ne communique sur les résultats de ces opérations, toujours est-il qu’elle continue d’enquêter pour des faits relevant  du chef d’association de malfaiteurs, d’infractions à la loi sur les armes et munitions, et d’incitation à la haine.

Les trois jeunes majeurs entendus dans cette affaire doivent notamment s’expliquer sur leurs pratiques et leurs motivations. En effet, selon un communiqué du parquet, leurs actes avaient de fortes similitudes avec les méthodes employées par des « sympathisants de l’extrême-droite communiquant notamment via divers canaux (tels que Telegram et TikTok), à l’instar du modèle Tesak, du nom d’un néo-nazi russe décédé ».

Visiblement, ils auraient déjà eu le temps de passer à l’acte et engager des conversations virtuelles via des comptes factices de prétendus mineurs. Pour la suite (violences, chantages, coups), il appartient encore aux policiers et au magistrat instructeur d’établir la gravité des faits commis.

Le parquet rappelle la présomption d’innocence.

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