En avril dernier, une importante opération de police était menée au sud du Luxembourg. Son but : interpeller des individus soupçonnés de participer à un réseau de financement d’opérations terroristes. Un mois plus tard, la ministre de la Justice et le Premier ministre viennent d’apporter quelques précisions à la suite d’une question parlementaire.

En toute transparence, Sam Tanson et Xavier Bettel rappelle que le pays Ainsi, « est actuellement confronté à un niveau de menace 2» en matière terroriste. Traduction : la menace d’un passage à l’acte au Grand-Duché reste réelle mais… abstraite. « Nos services de renseignements n’ont aucune information sur une menace concrète contre une cible sur notre territoire », rassure l’exécutif

Au-delà de cette “évaluation du danger” effectué au quotidien par le SRE, les autorités ne constatent pas de montée en puissance des actions en lien avec des projets terroristes. L‘inculpation de trois individus pour leur lien avec une mouvance dangereuse est toutefois confirmée.

4 seuils de vigilance

Jusqu’à présent, le Luxembourg n’a vécu qu’un seul procès pour suspicion d’appartenance à un réseau terroriste et de propagande. Le couple mis en cause pour sa proximité avec l’Etat islamique avait écopé de 42 mois de prison (dont 18 avec sursis) pour lui, et 24 mois d’incarcération (dont 12 avec sursis pour elle).

Si le Luxembourg s’est doté d’un Plan VIGILNAT depuis 2015, celui-ci est toujours resté en veille basse. Sachant qu’il existe 4 seuils de vigilance qui s’étalonnent ainsi :

A lire> Des patrouilles de 15h à 23h dans la capitale

Suivez-nous aussi sur INSTAGRAM