Dernièrement, une manifestation se tenait au pied des quatre tours de la centrale de Cattenom. Et voilà que l’on apprend qu’EDF entend mettre à l’arrêt temporaire un de ses réacteurs, à compter du 4 mai. Mais, désolé pour les anti-nucléaires, cette décision n’est pas due à leur mobilisation… C’est un choix purement stratégique de l’opérateur.

En effet, le réseau électrique français a moins besoin de Mégawatts actuellement. La faute à un début printemps plus doux que prévu et des réflexes d’économie d’énergie de la part des consommateurs. Résultat : plus besoin de la totalité de la puissance du parc nucléaire tricolore actuellement.

Voilà donc le réacteur n°1 s’apprêtant à placé sur pause, et cela pour une longue durée. Puisque, dans les colonnes du Républicain Lorrain, le directeur de la centrale confirme un service réduit pour une centaine de jours. Soit jusqu’à la mi-août…

Le bon timing

Sur cette période donc, en plus d’un réacteur en arrêt pour maintenance, la centrale ne comptera plus que sur deux unités.

Par ailleurs, Cattenom en 2022-23 a connu quelques déboires techniques lors d’arrêts pour visite décennale. Des retards de remise en fonction qui ont prolonger la durée de vie des crayons d’uranium, repoussant de fait le rechargement de ces éléments à mars 2025 pour le réacteur n°1.

Mais d’ici là, les équipes doivent économiser du carburant, de l’ordre d’un trimestre. La mise en pause tombe donc à point pour permettre de tenir le nouveau calendrier établi.

 

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