La banque Raiffeisen réussit la passe de trois
Publié
par
Edouard Trèfle
le 11/12/2024 à 11:12
Qu’attend-t-on d’une banque ? Qu’elle préserve nos économies, les fasse fructifier et donne à ses clients les moyens de réaliser leurs projets, certes. Mais le citoyen peut aussi espérer de son établissement bancaire de bons comportements en interne ou à l’égard de son environnement. Et en la matière, la banque Raiffeisen semble avoir une longueur d’avance sur la concurrence au Grand-Duché.
Ainsi, la banque coopérative aux quelque 700 employés et 49.000 “membres” vient de voir plusieurs de ses initiatives distinguées par le ministère de l’Égalité des genres et de la Diversité (MEGA). Un label “Actions positives” qui fait écho à plusieurs améliorations apportées, notamment, pour un meilleur équilibre vie professionnelle-vie personnelle de ses collaborateurs.
Parmi les “bonnes pratiques” à remarquer, on retiendra par exemple que Raiffeisen se montre favorable à l’application d’horaires flexibles. L’entreprise a aussi établi un quotat de 100 jours/an qui peuvent être télétravaillés à domicile ou prestés dans des bureaux satellites.
Facteurs d’attractivité
Par ailleurs, comme chez Proximus entre autres, un jour dit de “Quality time” est octroyé chaque mois pour l’ensemble des effectifs. Il s’agit d’un jour libre additionnel offert aux agents en plus de leurs congés et jours de repos.
Dans la banque, il est également entendu que des opportunités égales de progression de carrière sont offertes aux hommes comme aux femmes, « avec un accent particulier mis sur le soutien aux femmes dans les postes à responsabilité ». Le processus d’évaluation des personnels s’appuie désormais « sur un référentiel de compétences permettant des entretiens équitables et des décisions de recrutement, de promotion et de formation impartiales », note le directeur des ressources humaines.
Laurent Derkum rappelle aussi qu’une étude « externe et indépendante » a permis de démontrer qu’après prise en compte
de facteurs tels que l’âge ou l’expérience professionnelle, l’écart salarial non-expliqué entre les femmes
et les hommes se chiffre à 0,5%. Soit « un niveau relativement faible et statistiquement non significatif ». Pas de discrimination de genre sur la paie donc.
Si ces avancées rendent certainement le climat de travail plus appréciable chez Raiffeisen qu’ailleurs, elles représentent aussi beaucoup en termes d’image de marque. Et à l’heure où les recrutements s’avère parfois difficile, compris dans le secteur bancaire, cette « culture d’entreprise » peut constituer un facteur déterminant dans le choix de certain-e-s candidat-e-s. À méditer par nombre d’employeurs donc…
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