Go donné pour les patrouilles de police franco-luxembourgeoises

Il sera désormais plus fréquent de voir policiers français et luxembourgeois évoluer dans une même équipe. La signature d’arrangements par les ministres de l’Intérieur des deux pays, Gérald Darmanin et Léon Gloden, vient d’acter le principe. En mai dernier, l’ambassadrice de France au Grand-Duché, Claire Lignières-Counathe annonçait d’ailleurs le travail conjoint des deux polices dans les trains. Voilà qui pourra être mené à bien désormais.

Ces unités franco-luxembourgeoises agiront au Grand-Duché, en Moselle et en Meurthe-et-Moselle :

• sur toutes les lignes de trains transfrontalières (y compris dans les TGV),
• dans les gares,
• sur tous les axes routiers et autoroutiers.

De Lëtzebuerger Inneminister Léon Gloden a säi franséischen Homologue, de Gérald Darmanin, hunn zwee Accorde fir gemeinsam Patrullen an den Zich, op de Stroossen an op den Autobunnen ënnerschriwwen. Domat gëtt déi bannenzeg Sécherheet am Schengen-Raum weider verstäerkt. pic.twitter.com/d92vRqslHI

— Ministère des Affaires intérieures (@MAINTLuxembourg) January 25, 2024

Concrètement, il ne faut pas s’attendre à voir ces patrouilles binationales à tous les coins de rue. Mais les policiers des deux pays ont maintenant pour mission commune de lutter contre tout type d’infraction. « Tant en matière de lutte contre la délinquance de droit commun qu’en matière de lutte contre l’immigration irrégulière », précise Claude Feyereisen, conseiller du gouvernement luxembourgeois.

Dans l’exercice de leurs fonctions, les agents luxembourgeois et français resteront armés et conserveront leur uniforme d’origine. « La direction opérationnelle de la patrouille mixte est assumée, sur le territoire de chaque partie. »

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Enfin, il n’est pas question d’entrer dans une politique de la peur. Plutôt d’être dans la dissuasion. « Ces patrouilles ont pour finalité de prévenir des menaces à la sécurité et à l’ordre public et de favoriser la prévention et la recherche de faits punissables », ont commenté les signataires.

En juillet 2022 déjà, un pas vers une sécurité franco-luxembourgeoise renforcée avait déjà été fait. Cela avec la levée de la limite de 10 km dans les poursuites transfrontalières. Ainsi, les poursuites de chauffards ou délinquants ne stoppent plus à la limite territoriale des deux États voisins, mais peuvent continuer pour tenter d’interpeller tout individu en infraction.

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