Mises en ligne sur le site Petitions.lu, elles sont, certes, encore bien loin des 4 500 signatures indispensables pour espérer être débattue à la Chambre des députés ; cependant il leur reste encore 41 jours pour faire le plein.

À quatre mois des élections communales et huit des législatives, deux pétitionnaires entendent bien jeter un pavé dans la mare pour faire évoluer la législation luxembourgeoise sur le plan politique.

Retraité forcée pour les élus ?

Qu’ils soient bourgmestres, échevins, députés à la Chambre ou au Parlement européen, la pétition 2602 réclame une même règle qui s’appliquerait à tous : un âge légal maximum autorisé pour prendre sa retraite.

À l’origine de cette pétition, Romain Grethen rappelle que « tous les citoyens devraient prendre leur retraite à 65 ans au plus tard », ajoutant que « seuls les politiciens ne le font pas ». Dans l’éventualité où cette règle déboucherait un jour sur une loi, faudra-t-il encore statuer sur ses cas particuliers : par exemple, un élu fêtant ses 65 ans au milieu de son mandat pourra-t-il aller au terme de son dernier ou non ?

Le pouvoir de dire non

Jusqu’à présent, dans le secret de l’isoloir, les électeurs avaient la possibilité de voter en faveur d’un(e) candidat(e) et/ou d’une liste de candidats ou d’un parti politique. Mais imaginez qu’il devienne possible de pouvoir également voter non plus pour mais contre un candidat à l’avenir.

Telle est en tout cas l’idée d’Alfred Groff, le pétitionnaire souhaitant introduire le vote « non » dans les prochains scrutins électoraux au Luxembourg, que ce soit pour les européennes, les communales et les législatives.

Concrètement, « le vainqueur sera celui qui obtiendra le plus de votes nets positifs (nombre de votes ‘oui’ moins les votes ‘non’) » détaille Alfred Groff. Pour lui, le processus pourrait amener « plus de démocratie », notamment « le résultat des élections reflètera l’opinion d’un plus grand nombre de personnes ».

À travers cette mesure, si elle venait à être adoptée en tant que loi, le pétitionnaire espère en outre qu’elle apportera davantage de démocratie et repoussera les extrêmes qui seraient selon lui « moins susceptibles » d’être élus.

 

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