Déjà prêts pour les soldes… d’été 2023 ?
Publié
par
Aymeric Henniaux
le 23/03/2023 à 11:03
Encore un peu moins de quatre mois à patienter pour les consommateurs à la recherche de bonnes affaires. Les date des soldes d’été 2023 viennent d’être dévoilées par le gouvernement luxembourgeois, afin de permettre notamment aux commerçants de se préparer à ce second grand “rush” de l’année après les soldes d’hiver.
Rendez-vous fin juin
Cette année, les soldes d’été s’étaleront du samedi 24 juin au samedi 22 juillet inclus, soit quatre semaines de remises. Côté français, les dates retenues à ce jour courent du mercredi 28 juin au mardi 25 juillet.
C’est uniquement pendant cette période délimitée que les commerçants auront la possibilité d’écouler leur stock sous l’affichage “soldes”. Le reste du temps, on parlera d’offres promotionnelles ponctuelles.
Entre la fin du mois de juin et la fin juillet, les commerçants souhaitant pratiquer des soldes pourront le faire s’ils respectent cependant deux conditions. Tout d’abord, les ventes des produits soldés doivent avoir lieu dans les locaux habituels où les clients ont l’habitude de se rendre pour acheter les articles le reste de l’année. Ensuite, les prix des biens en solde doivent être réellement inférieurs aux prix de vente pratiqués d’ordinaire.
D’où viennent les soldes ?
La légende raconte que les soldes auraient été inventés au XIXe siècle, en 1830 précisément, par un Français : un certain Simon Mannoury. Le monsieur, commerçant de profession devenu homme d’affaires, est le fondateur du premier grand magasin parisien, Le Petit Saint-Thomas (l’ancêtre du Bon Marché actuel).
Son idée (révolutionnaire pour l’époque) : écouler les stocks d’articles invendus de son commerce issus de la saison précédente, afin de les remplacer par de nouveaux produits. Pour ce faire, Simon Mannoury s’est mis à pratiquer de grandes promotions dans le but d’écouler un maximum de marchandises en un minimum de temps.
Peu à peu, le concept séduit les autres commerçants qui se mirent à l’imiter. Il fallut néanmoins attendre plus de 70 ans, en 1906, avant que n’apparaissent les premières lois destinées à encadrer la pratique des soldes.
Au fait, saviez-vous que, contrairement à ce que beaucoup pensent, le mot « soldes » n’est pas féminin mais masculin. Il s’écrit en outre toujours au masculin pluriel (on parlera donc de soldes « attendus » et non « attendues »).
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