Covid-19 : tolérance “ZERO” au Luxembourg pour le non-respect des règles
Publié
par
Chrystelle Thevenot
le 11/05/2020 à 16:05
A l’heure du déconfinement au Luxembourg, le message des forces de l’ordre est sans ambiguïté : « En cas d’infraction constatée à partir de lundi 11 mai, nos agents verbaliseront directement, une certaine forme de tolérance ne sera plus d’actualité » assène Philippe Schrantz, directeur général de la police grand-ducale. Il n’est pas question pour les citoyens de se relâcher.
6 000 contrôles ont été effectués sur les 7 semaines
« Depuis le début de la crise, les chiffres ne sont pas constants, et ils sont en baisse au cours des dernières semaines du confinement. Parallèlement aux patrouilles en charge de la criminalité dite ordinaire, des patrouilles spécifiques Covid-19 ont travaillé 24h/24 et 7 j/7. Tous les agents de l’administration policière ont été mobilisés dans cette lutte et même le personnel administratif. Au total, 6 000 contrôles ont été effectués sur les sept semaines » observe Philippe Schrantz.
2 000 avertissements taxés ont été dressés, la plupart d’entre eux pour des déplacements non autorisés. Environ 80 procès-verbaux ont été établis contre des cafés ou des commerces qui n’avaient pas fermé leurs portes ou de fêtes privées non autorisées.
3 types d’infractions dans le collimateur de la police
En plus du travail des forces de l’ordre au quotidien, les agents se concentreront sur trois infractions.
- le non-port du masque,
- le dépassement du nombre de personnes rassemblées dans un lieu public (pas plus de 20 personnes),
- le non-respect du nombre de personnes réunies à domicile (pas plus de 6 personnes).
La présence policière sera accrue sur le terrain. Le ministre de la Sécurité intérieure, François Bausch compte, avant tout, sur « l’auto-responsabilisation des personnes ».
Des règles strictes dans les transports en commun
Pour les transports publics, le port du masque reste obligatoire : « Cette mesure fonctionne relativement bien, si ce n’est les retours négatifs de quelques chauffeurs qui ne sont parvenus à faire respecter cette consigne dans leurs bus ; pour rappel, si les deux mètres de distance ne peuvent être respectés et que le voyageur ne porte pas de masque, le procès-verbal établi par la police s’élève à 145 euros » confirme le ministre de la Sécurité intérieure.
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