Comment la pluie aide Flowey à produire “plus vert”
Publié
par
Patrick Jacquemot
le 20/03/2024 à 17:03
Quand en 2009, Flowey a décidé de déménager à Bissen, elle ne s’est pas contenté de déménager personnels, laboratoires, et machines dans une structure plus vaste. La société a aussi voulu faire de ce changement d’adresse, un changement de process aussi. Ainsi, voilà maintenant 15 ans que l’usine luxembourgeoise profite de la toiture de ses 3.000 m² de bâtiments pour récupérer l’eau de pluie.
Des dizaines de mètres de tuyaux, quelques gouttières, des cuves et un système de filtration assurent ainsi à l’entreprise de capter près de 2.000 m³ d’eau. Un volume (doux en Ph) qu’il suffit juste de débarrasser de quelques impuretés avant d’injecter ces litres et ces litres dans les fûts et bidons de la marque.
Alors que ce 22 mars sera célébrée la Journée mondiale de l’eau, voilà un bon exemple de réemploi bien mené. Utile pour la planète (car de fait l’usine ne puise pas dans les réserves du sous-sol). Et aussi, ne le cachons pas économiquement intéressant.
En effet, ce sont près de la moitié des besoins en H2O qui tombe ainsi du ciel, gratuitement…
Aujourd’hui, Flowey a choisi de communiquer sur ce choix qu’elle a fait. Ainsi désormais, sur les emballages des 8.000 m3 de liquides fournis chaque année pour les magasins ou les stations de lavage, figurera le logo “Rainwater harvesting”. À l’heure où la clientèle attache de plus en plus d’importance à ce type de gestes, la marque entend développer son image éco-friendly.
Au-delà de ce geste, la société mise également sur son laboratoire pour développer aussi une gamme de produits nécessitant l’usage de beaucoup moins d’eau. Tout comme l’impact des résidus de lavage est de plus en plus pris en compte dans les formules retenues aussi bien pour les lustrants pour carrosserie que les lave-glace made in Luxembourg sortant des chaînes de production de Bissen.
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