C’est bien le loup qui a tué au Nord du Luxembourg
Publié
par
Edouard Trèfle
le 02/08/2023 à 05:08
Même au XXIe siècle, la présence du loup fait encore frémir. Vieille superstition qui frappe un animal plus peureux devant l’Homme que dangereux. En cet été, c’est du côté de Lieler que la présence du canidé vient d’être confirmée au Luxembourg, à la suite d’une attaque de moutons dans un pâturage.
Le carnivore a, voilà deux semaines, eu raison de sa proie et c’est grâce à l’analyse de la dépouille que les chercheurs de l’Institut Senckenberg -en Allemagne- ont validé “l’identité” de l’auteur.
Le canidé mis en cause cette fois est bien un loup, de la même famille que ceux déjà localisés par le passé du côté de Niederanvent (en 2020) et Troine (cette année). Toutefois, les analyses ne permettent pas de savoir s’il s’agit de l’un ou l’autre des animaux repérés par le passé au Luxembourg.
Signaler… sans approcher
Toujours est-il que le prédateur actif dans le canton de Clervaux semble bien issu d’une meute déjà identifiée en Belgique, Pays-Bas et Rhénanie-Palatinat ces mois derniers. Signe que l’animal semble se plaire sous le climat de la Grande Région.
L’éleveur lésé par la perte de son mouton sera 100% remboursé, signale le ministère de l’Environnement. Mais pas question de lancer une chasse au loup maintenant, l‘animal étant protégé au Grand-Duché comme dans toute l’Europe. Par contre, la population est invitée à signaler toute rencontre fortuite avec l’animal ou découverte de traces de son passage à l’adresse [email protected].
La plupart du temps, les loups évitent le contact direct avec l’homme, rappellent les spécialistes animaliers. L’animal préfère se retirer dès qu’il perçoit l’humain. Mais, par curiosité, il peut parfois oser un rapprochement. se retirent dès qu’ils remarquent un humain. Dans ce cas, la bonne attitude à adopter tiens en quelques consignes :
- Rester sur place et ne pas reculer brutalement (cela pourrait réveiller son côté chasseur),
- Agiter les bras et crier,
- Garder toujours un œil sur l’animal mais éviter le contact visuel.
Et, histoire de rassurer tout le monde : aucune attaque d’hommes n’a été enregistrée depuis… le Petit Chaperon rouge !
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