Ces anecdotes à avoir en tête avant la visite du pape
Publié
par
Yves Greis
le 23/09/2024 à 12:09
Officiellement, le chef d’État du Vatican vient à Luxembourg ce jeudi 26 septembre à l’invitation de la Cour grand-ducale. Mais au-delà de leurs altesses royales, le chef de l’Église catholique rencontrera le Premier ministre Luc Frieden, se rapprochera de la communauté catholique à la cathédrale Notre-Dame et prendra un bain de foule dans les rues de la capitale (dans sa papamobile). Sachant qu’ensuite, en Belgique, il est attendu notamment à l’Université de Louvain.
🩺 Santé fragile
En raison d’une « légère grippe », le pape François a annulé lundi toutes ses audiences, a annoncé le Vatican. Le religieux aujourd’hui âgé de 87 ans (il est né en 1936 à Buenos Aires en Argentine) semble connaître quelques problèmes de santé à la suite de son périple récent de douze jours qui l’a mené d’Asie en Océanie.
Ces dernières années, le Saint-Père a été malade à plusieurs reprises et connait des difficultés pour se déplacer debout désormais. Le projets de voyage au Grand-Duché et au Royaume de Belgique restent toutefois à son agenda.
⛪ L’anticipation pour beaucoup…
Des milliers de visiteurs sont attendus à Luxembourg-Ville pour ce grand événement. Combien exactement ? Impossible de le dire pour l’instant. Ce qui est sûr, c’est que beaucoup de gens veulent voir le Pape de près. Plus de 10.000 personnes ont ainsi participé à un tirage au sort pour faire partie des 650 invités qui auront la chance de l’apercevoir à la cathédrale Notre-Dame.
🤬 Des critiques aussi
Tout le monde n’est pas aux anges à l’approche de la venue de l’Évêque de Rome. Ainsi, en plus du concert de louange s’ajoutent quelques voix critiques. L’organisation d’humanistes, d’athées et d’agnostiques (AHA) s’est ainsi récemment inquiétée du financement de l’événement.
Si le pape se rend au Luxembourg sur invitation de la Cour grand-ducale, la question se pose de savoir si le Grand-duc ne devrait pas payer de sa poche les frais qui en découlent. Dans un état laïc, les dépenses à caractère religieux devraient être examinées de très près, estime l’association.
Faire comme si le Pape venait au Luxembourg en tant que chef d’État ne serait pas tout à fait normal, étant donné que le Vatican, selon la Convention de Montevideo de 1933, n’est pas un État au sens strict du terme. Le fait que le pape accorde une audience au Premier ministre Luc Frieden – qui est donc subordonné au pape – ne serait pas non plus digne d’un chef de gouvernement d’un pays laïc.
🇧🇪 Direction Belgique
Si le pape passe dix heures au Luxembourg jeudi, il s’agit en fait d’une courte étape avant un séjour plus long en Belgique. Là-bas, le souverain pontife doit participer aux festivités du 600e anniversaire de l’Université catholique de Louvain. La “vieille” université a été fondée en 1425 avec la bénédiction du pape Martin V. Elle a été fermée en 1793 lorsque la Belgique a été intégrée à la République française. L’UCL actuelle se veut être la continuation de cette université.
Mais LE temps fort de cette première visite officielle du Pape en Belgique sera incontestablement la Messe géante célébrée au Stade du Roi Baudouin à Bruxelles, dimanche 29 septembre. Près de 39.000 fidèles y sont attendus.
🇱🇺 Une hôtesse habituelle
Et de deux ! Pour la bourgmestre de la Ville de Luxembourg, Lydie Polfer, accueillir un souverain pontife deviendrait (presque) une habitude… En effet, l’élue était déjà en poste pour recevoir Jean-Paul II… en 1985.
Si les “aléas” locaux ont vu depuis cette date, Lydie Polfer être remplacée au siège de bourgmestre par Paul Helminger (1999), Xavier Bettel (2011), la politicienne a retrouvé sa fonction depuis 2013 à la tête de la capitale.
🚘 Papamobile X
Lorsque le pape sera de passage à Luxembourg-ville, il sillonnera la capitale dans sa papamobile. Le fameux véhicule blanc avec la plateforme vitrée à l’arrière depuis laquelle le Saint-Père salue la foule. En réalité, il n’existe pas une mais plusieurs papamobiles. Au fil des années, de nombreux véhicules différents ont ainsi été transformés en papamobile (Fiat Panda ou Mercedes-Benz).
Le pape François veut transmettre un style de vie « simple » et a souvent utilisé les transports publics avant de devenir pape. François a déjà utilisé des papamobiles basées sur des plateformes Kia, une Fiat, une Jeep Wrangler, une Isuzu D-Max et une Dacia Duster. Lors de sa visite en Indonésie, il a utilisé une Pindad Maung, un véhicule tout-terrain fabriqué cet État insulaire d’Asie du Sud-Est.
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