Attendue, la décision-couperet est tombée : la Banque Havilland ne dispose plus de l’indispensable autorisation de la BCE pour exercée ses activités au Luxembourg et au-delà. Et voilà la Commission de surveillance du secteur financier (CSSF) chargée désormais de prendre les commandes administratives de l’établissement et ses succursales en Suisse, Lichtenstein et Monaco.

Sans s’étendre sur les motivations ayant poussé la Banque centrale européenne à faire ce choix, la CSSF a pris acte de la décision. Sachant que son contrôle débute dès ce 2 août. Voilà qui est de mauvais augure pour les 132 salariés de l’Avenue Kennedy à Luxembourg-ville qui restaient au service de cet établissement à la réputation sulfureuse, et déjà sanctionné à de multiples reprises…

Mais pour les responsables de Havilland pas question de rendre les armes sans se défendre. La direction a immédiatement indiqué qu’elle décidait « de contester la décision de la BCE ». Cependant, elle n’entend « pas s’opposer pas à l’application du régime de suspension des paiements qui vise à protéger les intérêts de toutes les parties concernées et à garantir un processus structuré pour aller de l’avant ».

Les dirigeants disent comprendre que de nombreuses interrogations se posent sur certaines opérations. « Nous nous engageons à fournir des informations transparentes et en temps voulu ».

La veille de cette annonce, l’ALEBA n’avait pas caché ses inquiétudes sur le sort réservé aux personnels si la BCE sanctionnait Havilland. Le syndicat en avait appelé « à la plus grande responsabilité sociale de la part de la direction actuelle pour assurer le meilleur accompagnement possible aux employés qui seraient tous durement impactés ». À suivre donc.

 

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