Bart De Wever a maintenant jusqu’au 10 juillet pour revenir vers le Roi. C’est le délai que le monarque a donné au bourgmestre d’Anvers (désigné préformateur du futur gouvernement fédéral) pour établir une liste de ministrables.  L’information a été officialisée, ce 26 juin, au terme d’une heure et demie d’entretien en le roi et le président de la N-VA venu lui faire part de son premier rapport, en tant qu’informateur désigné voilà deux semaines.

Le politicien doit maintenant tenter de former le groupe qui prendra les rênes du pays pour les années à venir, en s’appuyant sans doute sur une coalition formée par son parti N-VA et les formations Vooruit, CD&V, MR et les Engagés. Une majorité qui a déjà un surnom : la “coalition Arizona” (clin d’œil aux différentes couleurs des partis qui figurent effectivement sjur le drapeau de cet état américain).

Le 9 juin dernier, en marges des Européennes, les Belges avaient ainsi eu à voter également pour désigner leurs représentants régionaux et fédéraux.

Bart De Wever, dirigeant de l’Alliance néoflamande (N-VA), n’aura pas la tâche facile toutefois. Il faudra faire avec les sensibilités politiques mais aussi le respect des équilibres régionaux ou les envies des uns et des autres pour tel ou tel portefeuille. Un exercice toujours délicat. On se souvient qu’en 2020-21, la Belgique était restée seize mois sans gouvernement nommé (un record mondial !)

Quant à savoir si c'est bien Bart De Wever qui dirigera le prochain gouvernement, rien de moins sûr. En tout cas, il n'y a aucune obligation pour le Roi de désigner Premier ministre celui ou celle que le monarque a choisi comme formateur.

Au Luxembourg, après le dernier scrutin législatif, le Grand-Duc avait désigné Luc Frieden comme formateur, il est depuis plus de 120 jours maintenant Premier ministre.

 

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