Au rythme luxembourgeois, le « jour de dépassement » interviendrait en février
Publié
par
Romain S.
le 01/08/2018 à 15:08
Plus les années passent et plus les crédits s’épuisent rapidement. Cette année, selon l’organisation non gouvernementale (ONG) Global Footprint Network, le 1er août marque le « jour du dépassement » : celui-ci correspond à la date à partir de laquelle l’Homme a consommé plus de ressources renouvelables (eau, animaux, végétaux) que ce que la Terre peut produire sur une année.
En gros, c’est comme si vous aviez liquidé votre paie en début de mois et que votre solde restait négatif jusqu’au prochain salaire.
Le cap sera franchi deux jours plus tôt que l’année dernière et quasiment cinq mois par rapport au premier calcul du « jour de dépassement » : au début des années 70, il n’arrivait que le 29 décembre.
Cela signifie concrètement qu’il faudrait 1,7 planète comme la nôtre pour combler les besoins actuels sans puiser dans les réserves. Gaspillage alimentaire, surconsommation (surpêche, surexploitation de forêts…) sont en grande partie responsable de la situation.
La consommation effrénée du Grand-Duché
En outre, tous les pays ne sont évidemment pas égaux dans leur mode de consommation. Certains s’avèrent être des ogres et ces derniers ne sont pas ceux qui viendraient naturellement à l’esprit.
Ainsi, l’ONG s’attèle au calcul annuel des consommations au niveau national proportionnellement aux capacités de la Terre. Par exemple, si la planète entière vivait au rythme américain, le « jour de dépassement » serait intervenu le 15 mars, en suivant la cadence française le 5 mai et même le 2 mai en se basant sur le train-train allemand.
Voir les dates calculées aux échelles nationales
Pire, il aurait presque pris une année d’avance, le 19 février précisément, si tout le monde se calquait sur le tempo du…Grand-Duché ! Le Luxembourg n’est autre que le deuxième territoire le plus vorace derrière le Qatar.
Les analystes de Global Footprint Network souligne en effet l’empreinte écologique énorme des petits pays développés et peu peuplés. A l’inverse, le Vietnam vit, à une semaine près, sur le rythme de la moyenne enregistrée en 1969.
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Sionchaté
ça s'est quand même bien stabilisé grace à la crise