Avant que gardiens et détenus en attente de jugement ne prennent possession de la nouvelle prison de Sanem, l’Administration pénitentiaire a voulu mettre à l’épreuve son installation. Ainsi, des magistrats, des fonctionnaires du ministère de la Justice et de l’Administration en question ont accepté un séjour en cellule.

Opération inédite qui verra cette cinquantaine de personnes « vivre une expérience carcérale dans des conditions de détention réelles ». Portable interdit, a-t-on ainsi prévenu les candidats au placement derrière les barreaux.

Ces volontaires suivront ainsi, jusqu’à mercredi, le même parcours qu’un individu mis sous écrou à Uerschterhaff, établissement dont l’inauguration est prévue le 30 novembre prochain.

A défaut de pouvoir jouer à un escape game grandeur nature, les participants se plieront aux différentes routines quotidiennes. Avec la primeur d’analyser les points positifs (ou négatifs) de cette infrastructure de 400 lits.

Une capacité qui sera progressivement occupée d’ici décembre, le temps de procéder au transfert de détenus emprisonnés par ailleurs.

Le Luxembourg compte en effet déjà deux centres pénitentiaires. L’un à Schrassig, l’autre à Givenich (près de Rosport-Monpach). Des unités arrivées au bout de leur capacité, d’où cette troisième ouverture.

La prison de Sanem pourra accueillir jusqu'à 400 personnes, qui n'ont pas encore été condamnées par un tribunal, en détention provisoire.

 

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