La plupart des titulaires de la 🇪🇺 Carte européenne d’assurance maladie l’emportent avec eux au quotidien. Et même en congés et loin de chez soi, l’avoir sur soi est tout aussi indispensable pour les quelque 954.000 résidents et frontaliers affiliés à la Caisse nationale de santé luxembourgeoise. Aux têtes en l’air, la CNS  rappelle d’ailleurs qu’avant de partir en vacances, mieux vaut vérifier vérifier la date d’expiration de ladite carte. Si le bout de plastique n’est plus valide, le délai d’envoi après commande est, en moyenne, de trois semaines. Il faut donc agir suffisamment en avance…

🩹Vingt ans déjà ✅

La carte européenne d’assurance maladie (CEAM) a été introduite le 1er juin 2004 et a remplacé le formulaire E111 (dont l’évocation devrait être familier aux lecteurs-voyageurs plus âgés…).

Elle est imprimée au dos de la carte de sécurité sociale nationale et contient, outre nom et date de naissance du titulaire, son numéro de sécurité sociale, un numéro de carte et le nom de son assurance maladie.

🩹Valable dans de nombreux pays ✅

On distingue trois catégories : D’une part, la carte est valable dans tous les pays de l’Union européenne, de la Suisse et de l’Espace économique européen. Les citoyens d’un pays tiers doivent faire attention. Leur carte n’est pas valable au Danemark, en Islande, au Liechtenstein, en Norvège et en Suisse.

Par ailleurs, l’UE a conclu des accords avec certains pays dans lesquels la carte est valable. Il s’agit de la Bosnie-Herzégovine, le Cap-Vert, la Macédoine, le Maroc, le Monténégro, la Serbie, la Tunisie et la Turquie.

La carte n’est pas valable dans tous les autres pays. Le Royaume-Uni constitue un cas particulier. Les « soins médicalement nécessaires » y sont pris en charge. Mais alors ne sont pas considérés comme “nécessaires”, par exemple, les aides visuelles, les couronnes dentaires, les prothèses dentaires tout comme les simples consultations sans diagnostic.

🩹Seulement avec autorisation ✅

Si les assurés ont besoin d’une autorisation pour se faire soigner à l’étranger, cela dépend. Les prestations médicalement nécessaires auxquelles un assuré a recours pendant son séjour à l’étranger sont prises en charge par l’assurance maladie européenne sur présentation de la carte, sans que le traitement doive être préalablement autorisé par la CNS donc. Les soins ambulatoires sont également pris en charge – en règle générale – sans autorisation.

Seuls les soins dispensés dans le cadre « d’infrastructures ou d’installations médicales hospitalières hautement spécialisées et coûteuses » nécessitent une autorisation. Toutefois, pour les traitements hospitaliers à l’étranger, une autorisation préalable du Luxembourg est nécessaire de la part de la CNS.

🩹Une version “enfants” ✅

Les coassurés, comme les enfants et les conjoints, reçoivent leur propre carte européenne d’assurance maladie. Là encore, bien en vérifier la validité avant de plier bagages…

🩹Patience parfois✅

Les personnes devant ou voulant se faire soigner à l’étranger doivent parfois attendre un certain temps avant d’être remboursées. En cas de soins d’urgence à l’étranger, la CNS demande à la Caisse de maladie du pays où les soins sont pratiqués de fixer les tarifs. La balle est alors dans le camp de cette dernière et la CNS doit attendre une réponse avant de pouvoir être remboursée.

Même pour les prestations de santé ambulatoires planifiées, il peut « s’écouler quelques semaines avant que la caisse de maladie ne paie. Nous appliquons ici les conditions et les tarifs en vigueur au Luxembourg.

🩹Oublis et conséquences✅

Dans ce cas ou le, l’assuré doit avancer la totalité des frais de soins. À son retour de l’étranger, il peut alors demander un remboursement à sa Caisse d’assurance nationale ou d’affiliation. En cas de traitement d’urgence dans un hôpital à l’étranger, la caisse de maladie peut délivrer au patient ou à l’hôpital un “certificat de remplacement à validité limitée”.

 

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