Une gorgée de bienfaits grâce au Dry january
Publié
par
Patrick Jacquemot
le 03/01/2025 à 06:01
Cela ne faisait pas forcément partie de vos bonnes résolutions 2025. Pourtant, entamer l’année en mode “Zéro alcool” comporte bien des avantages qui méritent cet “effort”. Alors, même si la tentation de partager un verre va rester grande dans les jours et semaines à venir, voilà 4 arguments pour vous convaincre de préférer l’eau et les jus de fruits pour réussir ce Dry january.
Des kilos en moins🫃🏻
Eh oui, il n’y a pas que la nourriture qui fait grossir, la boisson aussi. Et l’alcool particulièrement qui s’avère calorique. En quatre semaines, de “diète alcoolique” accompagnée d’une alimentation saine, il est possible de perdre près de 4 kg.
En effet, chaque verre d’alcool avalé correspond à l’ingestion de 7 Kcal/gramme bu. Du coup, gorgée par gorgée, votre organisme doit gérer et souvent stocker une grande quantité de graisses néfastes pour votre silhouette au final.
Par ailleurs, l’alcool entraîne le cerveau à secréter des hormones stimulant… la faim. Pour éviter ces neuropeptides d’entrer en action, rien de tel que de refuser un verre donc.
💤Du repos en plus
Voilà une contre-vérité à laquelle il est temps de mettre fin : l’alcool favoriserait un endormissement plus rapide et plus profond. C’est faux ! Ainsi, le sommeil survenant après avoir bu est nettement plus perturbé qu’un temps de repos à jeun. D’avantage de cauchemars, un sommeil plus léger et agité vont ainsi venir perturber le réconfort attendu de la nuit au lit.
En stoppant sur 4 semaines sa consommation d’alcool, hommes comme femmes retrouvent ainsi un sommeil plus long et bénéfique. Et donc plus d’énergie pour la journée à suivre.
Par ailleurs, les addictologues mettent particulièrement en garde contre “la dose du soir” que certain-e-s adoptent avant de filer sous la couette en espérant un effet relaxant avant le coucher. Il ne s’agit là que d’une mauvaise habitude qui peut vite se muer en accoutumance.
Un foie soulagé🩺
Avec les repas de réveillon et abus divers des fêtes, votre foie a beaucoup (trop) travaillé. Une pause lui fera donc du bien. Et la trêve de consommation d’alcool offre un soulagement indispensable et immédiat pour les cellules hépatiques. Celles-ci ont moins à œuvrer pour assurer le métabolisme de ce qui est ingéré.
Sans alcool, votre foie filtre mieux les graisses et surtout peut se consacrer à régénérer les cellules indispensables à une bonne digestion. De quoi éviter l’apparition de maladies comme la cirrhose.
🌚Effet visible
Un verre de moins, c’est un passage chez l’esthéticienne en moins ! En effet, l’alcool est à l’origine des cernes, de l’apparition de rougeurs sur joues ou nez (à cause de la dilatation des vaisseaux sanguins), d’imperfections de peau, d’un teint blafard (trahissant un foie fatigué) chez certain-e-s ou de ce visage bouffi qui met mal à l’aise quand on se regarde dans le miroir…
Pour retrouver un teint frais et une face plus éclatante, l’arrêt de la consommation alcoolique aura un effet visible très rapide. Le sébum retrouvant une régulation qui ne pourra que vous rendre meilleur aspect.
Comme un doute
Au Grand-Duché, le Dry january se mue depuis quelques années en “février sec”… La Fondation cancer organisant ainsi un “Sobber buddy challenge” à l’occasion du 2e mois de l’année. Et alors que la lutte contre l’alcoolémie fait partie des priorités en matière de santé publique, le Gouvernement hésite encore à soutenir cette initiative. Et l’ex-ministre de la santé, Paulette Lenert, s’en était expliquée en 2023.
Ainsi, la ministre pointait du doigt un possible « effet positif de courte durée qui n’aura que peu d’impact si les participants retournent à leurs modes de consommation d’alcool antérieurs ». Elle signalait alors aussi « un comportement de récompense » souvent observé à la fin du
Dry January : « les efforts d’abstinence ponctuelle et de privation sont alors “récompensés” par une soirée bien arrosée lors de laquelle les personnes se lâchent et ont peut être une consommation plus excessive d’alcool… »
Reste que se lancer dans ce mois d’abstinence peut permettre à quiconque d’évaluer son degré d’attachement à l’alcool et d’agir positivement pour éliminer cette dépendance. Soit individuellement, soit en se rapprochant d’un addictologue.
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