Un petit couac dans la distribution des vaccins contre la bronchiolite
Publié
par
Patrick Jacquemot
le 30/10/2023 à 11:10
Ne plus revivre des encombrements de services pédiatriques comme les derniers hivers : telle est la ligne de conduite du ministère de la Santé luxembourgeois. D’où sa volonté de prémunir un maximum de bambins contre les effets de la bronchiolite. Le vaccin existe, a fait ses preuves, alors autant le diffuser largement.
Dernièrement, la ministre Paulette Lenert informait d’ailleurs que le pays disposait d’un bon stock et que la commande avait été passée pour qu’hôpitaux et cabinets de pédiatrie disposent de suffisamment de doses injectables : 8.000 au total pour 2023. Tout semblait donc avoir été planifié…
…Tout sauf le nombre important de demandes de doses de la part des pédiatres. Bien au-delà de ce que le ministère de la Santé pensait leur allouer initialement. D’où un « engorgement » qui a pu laisser penser que le Grand-Duché n’avait pas assez de vaccins anti-VRS. Il n’en est rien, il a juste suffit à l’administration de réviser sa répartition.
FFHF
Hôpitaux publiques ou pédiatres privés, chacun a donc vu son stock réapprovisionner juste à temps alors que débute la campagne vaccinale, vient de rassurer la ministre dans une réponse parlementaire. Cela avec des limitations avec que la répartition se fasse équitablement entre tous les professionnels concernés. Mais un arrivage de 3.200 dosettes est attendu pour novembre.
Signe qu’anticipation il y a bien eu déjà 6.000 autres doses ont été commandées auprès du laboratoire-fournisseur. Quantité devant permettre de débuter 2024, avec notamment la vaccination possible des nouveaux nés à la maternité directement.
Si, dans la plupart des cas, l’infection au VRS s’avère bénigne chez le nourrisson et le très enfant (simple rhume, toussotements), en phase épidémique, elle représente la première cause d’hospitalisation et de passage aux urgences en pédiatrie.
Parfois, l’infection se traduit aussi par des conséquences sérieuses sur la santé des garçonnets et fillettes (fortes fièvres, graves difficultés à respirer). D’où l’appel des autorités à la vaccination.
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