C’est beau le progrès. Surtout quand ça fonctionne… Et pour le “Tomographe par émission de positons” (PET-scan) du Centre hospitalier de Luxembourg, ce n’est vraiment pas le cas ces derniers temps. L’appareil vieillissant connait de plus en plus de défaillances, pour le malheur des patients dans l’attente notamment d’une imagerie de haute précision confirmant la présence dans leur organisme d’éléments cancéreux ou la bonne/mauvaise réponse à un traitement sur des tissus infectés. Ainsi, depuis le début de l’année, plus de 275 rendez-vous ont dû être annulés

La ministre de la Santé vient de le reconnaître. Depuis quatre ans et la mise en service de l’appareil, les désagréments s’accentuent au fil des mois. Ainsi, depuis 2024, 51 pannes ont été constatées… Et ce sont ainsi, des jours et des jours durant lesquels les examens ont été reportés (avec l’angoisse que l’on imagine chez les patients !).

Alors certes, les équipes du CHL font de leur mieux pour retrouver de nouveaux créneaux (en semaine ou le samedi). Certes l‘utilisation du PET-scan a été intensifiée (passant d’une vingtaine de sollicitations à 35/jour). Mais les inconvénients restent présents malgré cette exploitation à plein régime. D’autant que la gravité des pannes et donc la durée a tendance à s’allonger…

Des solutions à l’étranger

Mais Martine Deprez vient de confirmer qu’un second appareil du même genre arrive d’ici peu. Le 31 octobre, l’installation de ce deuxième scanner débutera avec des premiers examens attendus pour janvier 2025. En souhaitant que la machine high-tech soit plus robuste que son aînée. Allez, en plein Octobre Rose (mois de prévention sur le cancer du sein), prenons cela comme une excellente nouvelle.

Conscients du problème, les médecins nucléaristes employés pour le fonctionnement et l’analyse des clichés ont aussi pris contact avec des confrères œuvrant dans des services disposant d’un tomographe dans un pays voisin. Des services où ils pourraient rediriger éventuellement certains patients. Mais l‘initiative s’est avérée vaine. En dehors d’une clinique à Bruxelles qui s’est dite prête à cet accueil et aux examens, aucune réponse positive reçue… Cependant, indique la ministre de la santé dans une réponse parlementaire, pour l’heure « il n’a pas encore été nécessaire de transférer des patients à l’étranger ».

 

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