4 signes à repérer pour sauver une victime d’AVC
Publié
par
Patrick Jacquemot
le 28/10/2022 à 15:10
Chaque jour, quatre personnes sont victimes d’un AVC au Luxembourg. L’entourage a toute son importance pour que les séquelles soient les moindres possible.
Confusion mentale, troubles dans l’élocution, vertiges, difficulté subite de compréhension, immobilisme d’une partie du corps ou d’un membre ; quand l’accident vasculaire cérébral se produit, voilà les premiers symptômes qui devraient nous mettre en alerte.
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Une vigilance d’autant plus capitale qu’elle peut sauver des vies ou éviter de graves conséquences. A commencer par de lourds handicaps.
Aussi, en cette Journée mondiale de l’accident vasculaire cérébral, le ministère de la Santé luxembourgeois est-il revenu sur la méthode en 4 signes pour parer une attaque cérébrale. La technique FAST, aussi simple que rapide :
- F: Face = visage : Demandez au patient de sourire. Le sourire est-il asymétrique?
- A: Arms = bras : Demandez-lui de lever des deux bras. Un des deux bras tombe?
- S: Speech = parole : Faites-le parler ou répéter une phrase simple. A-t-il du mal à parler ou à articuler?
- T: Time = temps : Si le patient présente l’un de ces signes, appelez immédiatement une ambulance!
De leur côté, les pompiers du CGDIS ont aussi adapté leurs interventions à la multiplicité des signalements d’AVC. Sitôt qu’un appel au 112 concerne un probable accident vasculaire cérébral, l’hôpital le plus proche est directement averti « afin que le personnel et le matériel soient prêts lors de l’arrivée de la victime ».
Tension à surveiller
Chaque seconde de gagnée reste une assurance d’atténuer les lésions consécutives à l’obstruction d’un vaisseau sanguin du cerveau par un caillot ou la rupture d’un de ces vaisseaux.
Et si prendre des soins est bien, se préoccuper de sa propre santé constitue la meilleure des prévoyances. Ainsi, doit-on être particulièrement vigilant à sa tension artérielle. L’hypertension étant un facteur déclenchant de l’AVC, au même titre que diabète, obésité, tabagisme ou consommation nocive d’alcool.
Au Grand-Duché, l’association Blëtz a développé une véritable expertise en matière d’accident cérébral et de prise en charge des victimes.
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