A l’heure de tirer le bilan de la gestion de la crise covid au Luxembourg, l’OCDE avait souligné le rôle capital qu’avait eu la “Réserve sanitaire” dans la “maîtrise” de l’épidémie. Face au danger sanitaire, le ministère de la Santé avait su mobiliser anciens personnels de santé à la retraite mais aussi étudiants en soins ou médecine, autres professionnels du secteur mais aussi simples volontaires qui pour aider au dépistage, qui pour accélérer les campagnes de vaccination.

Que le pays se rassure, la Réserve sanitaire a été pérennisée. Et Paulette Lenert, ministre de la Santé qui l’avait mise en place en 2020, vient de donner de ses nouvelles. Ainsi, au détour d’une question parlementaire, vient d’être indiqué que 12 infirmier-e-s avaient été spécialement recrutés dans ce cadre. Autant de blouses blanches qui devront impérativement répondre à toute demande de mise en action jusqu’au 31 août 2024

Pour la ministre, cette “mobilisation” pourrait être déclenchée, par exemple, s’il fallait rouvrir un centre de vaccination face à une reprise préoccupante du coronavirus ou dans le contexte d’une vague épidémique importante d’un autre virus (grippe, bronchiolite, etc). Mais que chacun se rassure : à l’heure actuelle, assure Paulette Lenert, « il n’existe pas de nécessité concrète d’ouvrir un centre de vaccination ».

Généralistes et pharmaciens en action

Il est vrai que l’actuelle campagne d’immunisation Covid -recommandée pour les seniors et personnes vulnérable- repose sur suffisamment de monde (généralistes et pharmaciens). Même face à l’actuelle remontée du nombre d’infections d’ailleurs, l’Etat n’envisage pas de rendre la vaccination obligatoire, note au passage la ministre.

Seul petit hic au tableau, sur la douzaine de nouvelles recrues de la Réserve sanitaire, la plupart ne parle pas luxembourgeois. Mais ils et elles peuvent l’apprendre en attendant le son du clairon, non?

 

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