Le Luxembourg déroule “le tapis rouge” à ses futurs professionnels de la santé
Publié
par
Chrystelle Thevenot
le 14/05/2021 à 06:05
3 commentaires
Pour répondre aux défis de santé publique que le Luxembourg doit affronter dans les 15 prochaines années face au risque de pénurie pour des professions-clés dans le domaine de la santé.
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Le gouvernement au Luxembourg a proposé les grandes lignes de la réforme de l’exercice et des formations de certaines catégories de professions de santé au Luxembourg (aides-soignants, infirmiers, infirmiers spécialisés et sages-femmes). « Ces professions font face depuis plusieurs années à de grands développements et nécessite de la part de ces professions des compétences pointues aussi bien au niveau de la technicité des actes réalisés de la mise en œuvre des traitements, qu’au niveau de l’expertise dans les soins », a souligné Paulette Lenert, ministre de la Santé.
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Lancés à partir de l’année académique 2023/2024, ils seront accessibles aux détenteurs d’un diplôme de fin d’études secondaires.
En résumé, les formations nouvellement créées à l’Université de Luxembourg comprennent :
- un programme de bachelor de l’infirmier de soins généraux. Il aura une durée de trois années.
- 4 programmes de bachelor «Infirmier spécialisé» (180 ECTS) dans les quatre spécialités suivantes : assistant technique médical de chirurgie, infirmier en anesthésie et réanimation, infirmier en pédiatrie et infirmier psychiatrique.
- 2 programmes de bachelor pour les formations de la sage-femme et de l’assistant technique médical de radiologie
- Mise en place d’un programme de bachelor de l’infirmier «plus». Celui-ci comportera une formation de trois années d’études menant au diplôme d’infirmier en soins généraux, suivie d’une formation d’une année d’études menant au diplôme d’infirmier «plus». Cette nouvelle formation comportera des attributions supplémentaires plus poussées répondant à une demande croissante en soins infirmiers hautement spécialisés.
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mounia lina
HI Carmen, bah tu sais le Luxembourg ne fait pas de GPA, la Belgique la tolère tout simplement mais ne l'accepte pas https://mere-porteuse-centre.fr/ , par contre tu as raison pour Feskov quile fait légalement et qui a d'ailleurs un bureau à Bruxelles ou encore le Canada qui le fait bien aussi légalement! bon courage à toi!!!
jesuis toujours émue de voir mettre en avant son personnel de santé, ça fait des années que je suis en PMA avecplusieurs FIV et j'ai appris à reconnaître le sacrifice de ces gens, actuellement je dois aller en maternité de substitution hélas impossible en France, peut-on le faire au Luxembourg, en Belgique, Ukraine avec Feskov ou en Espagne avec Eugin?
pernety
Que cette réforme est mal ficelée!!!!! c'est du grand n'importe quoi fait rapidement sans réflexion. J'ai presque envie de dire que c'est de l'amateurisme!
Pourquoi tant de bachelor? Faut il réellement un bachelor en psychiatrie? Qu'est ce qu'on va y apprendre pendant 3 ans? parler au gens? dans les autres pays toutes ces spécialisations sont à porté de la formation infirmière de soins généraux même la réanimation.
Je peux comprendre bien sur pour l'anesthésie et l'ATM chirurgie ou le travail est vraiment spécifique.
Cela complique encore plus le choix que l'on doit faire trop tôt à 17ans on ne sait pas vraiment la spécialisation qu'on veut, surtout, il y aura t'il des "passerelles" de l'un à l'autre?
Et encore paraît il que le gouvernement veut garder le BTS infirmier.... mais là il peut s'attendre à ce que les infirmiers descendent dans la rue vu la colère qui monte dans les services... surtout après cette crise.