Chirurgie, radiothérapie ou chimiothérapie : jusqu’à présent, toutes ses armes se sont avéré peu efficaces pour lutter contre le glioblastome (GBM). Il s’agit pourtant là du type le plus agressif de tumeur cérébrale primaire. Un cancer fulgurant : un et demi après le diagnostic, lla majorité des patients atteints de GBM succombent à la maladie et, au-delà de cinq ans, le taux de survie atteint à peine les 6%…

Autant dire que les chercheurs du Luxembourg Institute of Health (LIH) viennent de se voir confier une lourde mission : diriger une étude sur les facteurs de résistance de cette tumeur et surtout trouver les armes pour les contrer. Pour l’équipe dirigée par la Dr Anna Golebiewska (responsable du laboratoire de neuro-oncologie NORLUX au LIH), le défi est grand face à cette maladie.

Un des points faibles du glioblastome pourrait tenir au fait que, face aux divers traitements testés, il « n’acquiert pas régulièrement de nouvelles mutations », affirment les spécialistes. Par contre, ces cellules font preuve d’une plasticité à toute épreuve. C’est sûr ces mécanismes moléculaires d’adaptation et de résistance que vont porter les analyses.

Une forme rare

Pour ce faire, le LIH et ses partenaires s’appuieront autant sur des tests cliniques que sur de la recherche fondamentale. Le but de ce projet Plastig étant d’identifier une thérapie ciblée qui puisse apporter un avantage clinique pour les personnes atteintes. « De plus, nous cherchons également à identifier des biomarqueurs capables de prédire la réponse des patients au traitement afin de faire progresser les thérapies personnalisées », poursuit le Dr Golebiewska.

Le glioblastome reste considérée comme une maladie rare, ne touchant environ que 5 personnes sur 100.000 chaque année. Mais fait tout de même de lui le cancer cérébral le plus fréquent chez l’adulte.

Il peut d’abord se traduire par des nausées, maux de têtes, vomissements, déficits de force ou de sensibilité, voire des crises d’épilepsie. Le GBM étant alors détectable via un scanner cérébral. En l’état actuel des connaissances, aucun facteur héréditaire de la maladie n’a été mis en évidence. Pas plus que les causes de déclenchement.

 

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