C’est sans doute le moment de ne plus faire la bise à vos collègues, ne plus serrer la main à vos clients, prendre un de distance avec les autres passagers de votre train, de vous laver les mains plus fréquemment, voire même reporter le masque… Bref, la grippe est là et même bien là ! De 746 cas enregistrés la 1ère semaine de janvier, la deuxième a vu les compteurs exploser : 1.342 nouveaux malades diagnostiqués grippés du 6 au 12 janvier dernier rien qu’au Luxembourg.

Cette semaine a donc fait des dégâts dans de nombreuses entreprises et familles. Pour donner une idée de la puissance de l’épidémie sur les 7 jours mentionnés : le nombre de personnes victimes du virus est de 30% supérieur à celui constaté lors du pic de la saison dernière…

Et côté scientifiques, on ne voit pas encore d’éclaircie en vue sur le front épidémique. En effet, le virus grippe reste détectée de façon « élevée » dans les échantillons menées dans les eaux traitées des stations d’épuration du pays. Une concentration qui laisse à prévoir une circulation de la maladie encore vive pour quelques temps…

La situation grippale semble encore plus préoccupante en Lorraine. Voilà plus d’une semaine que la Région Grand Est a déclenché le Plan blanc dans plusieurs hôpitaux. Le CHR Metz-Thionville est concerné par cette mesure, comme l’hôpital de Saint-Avold et une quinzaine d’autres établissements.

Face à l’afflux de (nombreux) patients atteints par cette pathologie, le Plan prévoit la réaffectation de lits pour leur prise en charge dans d’autres services que les chambres liées au service d’infections respiratoires, la possibilité de rappeler des personnels médicaux et soignants en repos, ou encore la déprogrammation d’intervention non-urgentes.

En Meurthe-et-Moselle actuellement, 840 personnes sur 10.000 qui arrivent aux urgences souffrent gravement de la grippe. Un taux légèrement plus bas en Moselle : 660/10.000 passages.


Suivez aussi nos actualités sur Instagram