Dépression au travail : pour qui ?
Publié
par
Chrystelle Thevenot
le 24/01/2020 à 18:01
Le Luxembourg présente une part relativement élevée de salariés risquant de faire une dépression (21,4 %). Le pays se trouve dans le tiers supérieur par rapport au reste de l’Europe.
Par rapport aux salariés résidant au Luxembourg ou en Belgique, les salariés habitant en France ou en Allemagne semblent présenter un risque de dépression plus élevé.
Quels sont les signes et les symptômes d’une dépression ?
La dépression est une maladie qui affecte non seulement le psychisme mais aussi le corps. La dépression va bien au-delà de la détresse ou de la souffrance normale : il s’agit d’une maladie impliquant des signes et des symptômes qui peuvent durer pendant des semaines, des mois, voire des années sans que le trouble soit détecté ou qu’un traitement approprié soit mis en place.
Le lien entre le risque de dépression et le bien-être sont des aspects importants. En effet, les salariés présentant un risque de dépression sont moins satisfaits et moins motivés au travail
Quelles sont les postes de travail concernés ?
Si on observe les catégories professionnelles : les professions élémentaires, les directeurs, les cadres de direction et les gérants, ainsi que le personnel des services directs, les commerçants et les vendeurs sont les plus concernés par le risque de dépression. Il est à noter que les salariés présentant un risque de dépression font état de mauvaises conditions de travail, et sont également moins satisfaits de leur travail et ont plus de problèmes de santé.
Existe-t-il une typologie particulière ?
Les salariés qui ont un CDD (contrat à durée déterminée) sont plus nombreux à présenter un risque de dépression que les salariés en CDI (contrat à durée indéterminée). On peut observer qu’aucune différence importante n’apparaît entre les salariés à temps partiel et à temps complet. Si l’on examine la position hiérarchique, on ne constate également aucune différence.
L’ancienneté dans une société est-il un facteur ?
En ce qui concerne l’ancienneté dans l’entreprise, on observe que les salariés travaillant depuis 21 ans ou plus dans leur entreprise présentent le risque de dépression le plus élevé. Les salariés ayant entre 16 et 20 ans d’ancienneté présentent le risque de dépression le plus faible. Un élément important ressort de cette étude : ce sont les salariés travaillant dans des entreprises de plus de 250 salariés qui présentent le risque de dépression le plus faible.
L’âge rentre-t-il en ligne de compte ?
Le risque de dépression chez les femmes est un peu plus élevé que chez les hommes. Selon les groupes d’âge, on constate que ce sont les salariés entre 25 et 34 ans qui sont les plus concernés par le risque de dépression, et que les salariés de plus de 55 ans sont les moins concernés. Aucune différence majeure n’apparaît entre les salariés selon qu’ils soient célibataires ou en couple ni qu’ils aient des enfants ou non.
Risque de dépression par pays
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