28 décembre 2020, les premières vaccinations anti-Covid débutaient au Luxembourg. Depuis ? Le virus a muté, circule encore et plus de 2,6 millions de doses ont été délivrées au ministère de la Santé. Résultat, au dernier bilan, 474.971 personnes présentaient un “schéma vaccinal complet”. Soit un taux de vaccination de 79% par rapport à la population vaccinable.

Immanquablement, dans la mase, certaines doses n’ont pu être utilisées. Et cela même si pendant de longues semaines le slogan “Chaque dose compte” a été la ligne suivi par l’ensemble des centres de vaccination. Cependant, les autorités reconnaissent que 155.660 doses ont dû être détruites.

A cela, la ministre avance une explication : les dates de péremption de ces doses étaient dépassées, et le sérum non-injectable donc. Cela a notamment été le cas pour un stock que le Luxembourg avait versé à un fond international de redistribution. L’Algérie ayant finalement repoussé la livraison, le pays s’est retrouvé avec 26.400 doses “en trop” qu’il a fallu supprimer au final.

Une goutte d’eau

Mais il y a également 129.600 doses d’AstraZeneca qui n’ont jamais été employées. Le député Sven Clement l’a remarqué et demandé des explications. Cette fois, la cause tient dans un surplus de commande dudit dont la livraison aurait finalement dû intervenir alors que le Grand-Duché n’utilisait plus cette composition…

Les commandes étant pris de longs mois à l’avance via la Commission européenne, le laboratoire a effectivement produit ces vaccins “surnuméraires” mais qui n’ont pas été livrés ensuite au Luxembourg.

Montant de l’opération, une dose coûtant 1,78 € : 230.688 euros. Certes il s’agit d’une dépense inutile, mais au regard des 51 millions d’euros dépensés en vaccins anti-Covid par le Luxembourg, cela ne représente qu’une goutte d’eau.

A noter que durant cette crise, le Luxembourg aura contribué pour 4 millions de dollars dans COVAX. Un dispositif destiné à distribuer des vaccins anti-covid aux populations d'Etats moins favorisés.

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