Ces médicaments qui feraient plus de mal que de bien
Publié
par
Patrick Jacquemot
le 06/11/2023 à 17:11
Il arrive qu’un médicament provoque plus de troubles qu’il n’en calme. Effets secondaires qui s’ils doivent être remontés au médecin ou pharmacien prescripteur peuvent aussi faire l’objet d’un signalement officiel de la part du patient. Et, dans ce domaine, il y aura eu un avant et un après-Covid.
En effet, question “pharmacovigilance”, la forte sensibilisation aux effets indésirables éventuels suite à la vaccination contre le coronavirus aura fait bondir le nombre d’avertissements. Ainsi, en 2021 au Grand-Duché pas moins de 2.158 cas de “contrecoups” physiques auront été enregistrés. Et 98 % (!) avaient un rapport avec l’injection de sérum anti-SARSCoV2
Reste qu’au terme de plus d’1,4 million de vaccinations effectuées au Grand-Duché, seulement 40 cas d’effets secondaires “sérieux” avaient pu être clairement identifiés. Cela au-delà de la petite poussée de fièvre, tournis et autres maux d’estomac, par exemple, eux aussi signalés parfois.
Signalé ici, regroupé à Nancy
Reste que le réflexe pris ne doit pas se perdre. Aussi légère soit l’incidence supposée. Il va en va en effet de la sécurité sanitaire de chacun. Pour mémoire, c’est bien grâce à la mobilisation de milliers de malades sous traitement qu’ont pu être dénoncés les méfaits du Mediator ou du Levothyrox. Médications au final retirées des officines.
Car même après des centaines de tests et des examens effectués avant sa mise sur le marché, chaque médicament peut provoquer des troubles de santé inattendus et non-mesurés jusqu’alors. Conséquences parfois bénignes, parfois dramatiques.
Le patient, devenu vigie médicale, a donc la liberté de signaler les conséquences perçues par la prise de telle ou telle posologie. Au Luxembourg, la démarche peut se faire auprès des professionnels de santé ou en remplissant un formulaire en ligne.
Au Luxembourg, les informations ainsi recueillies font l’objet d’un double traitement. Via la Division de la pharmacie & des médicaments mais aussi auprès du Centre de pharmacovigilance de Nancy.
En Grande-Région, pareille démarche peut également être effectuée par les malades doutant des bienfaits de la prise de tel ou tel médicament :
- 🇫🇷 En France, un formulaire peut être rempli et envoyé au ministère de la Santé.
- 🇧🇪 En Belgique, l’Agence fédérale des médicaments reçoit aussi ce type de doléance
- 🇩🇪 En Allemagne, l’Institut fédéral des médicaments constitue une base de données sur ces effets et contre-indications, via les témoignages des particuliers et des soignants.
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