Le 29 juin dernier, stupeur à l’usine Ferrero d’Arlon. Une analyse révélait la présence de bactéries pouvant provoquer une infection alimentaire… Et comme au printemps 2022, à nouveau, ces salmonelles allaient provoquer par précaution l‘arrêt d’une grande partie des chaînes fabriquant l’une ou l’autre des spécialités chocolatées de la marque. Un sale coup pour le site industriel wallon, installé juste à la frontière avec la France et le Luxembourg !

Un mois plus tard, quasiment jour pour jour, la production reprenait ; tout étant sanitairement sous contrôle en cette fin juillet. Une reprise de l’activité qui s’est faite avec l’aval de l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire belge. Et les techniciens de l’AFSCA sont aujourd’hui formels : « Aucun produit final potentiellement suspect n’a atteint le consommateur ». Ouf.

Du côté de l’autorité sanitaire, on signale qu’il s’agissait dans ce nouvel épisode d’une « contamination environnementale » qui a pu être mise à jour grâce aux contrôles internes à l’entreprise elle. Bon point donc. C’est ainsi bien dans des échantillons prélevés « dans le cadre du plan d’échantillonnage renforcé » de l’usine que le problème a pu être repéré.

Des “Kinder” par millions

Repéré et surtout… traité désormais. Les salmonelles avaient été repérées notamment dans des plinthes du bâtiment inauguré en 1989. Cette partie a donc été nettoyée et assainie, même si éloignées des unités de fabrication. Des “actions correctives” conforme au cahier des charge du fabricant international.

Deux mois après cet incident sur le site comptant de 700 à près d’un millier d’employés, l’Agence fédérale est formelle : « Ferrero a aujourd’hui mis en place de nouvelles actions correctives et préventives » pour éviter ce type de faux-pas à l’avenir. Les analyses sanitaires, et plus particulièrement le suivi des salmonelles se poursuivant en continu via des analyses régulières .

Si les “gourmands” peuvent être soulagés, économiquement la reprise a aussi fait pousser un ouf de soulagement aux dirigeants du site Ferrero frontalier. Une unité qui, à elle seule, est capable de sortir chaque jour 18 millions de Kinder Schoko-Bons, 2 millions de Kinder Surprise et 4 millions de Raffaello via ses 8 lignes de production.

 

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