Alcool et fêtes : et si on changeait de cocktail cette année ?
Publié
par
Edouard Trèfle
le 06/12/2023 à 11:12
Pas simple en cette saison de résister à un vin chaud, une dernière coupe de champagne, un digestif pour aider à faire passer les dîners conviviaux ou familiaux. Et pourtant, ça peut se tenter… En 7 verbes (et autant de recommandations), les ministères de la Santé et de la Sécurité sociale luxembourgeois ont choisi de guider celles et ceux qui veulent éviter de gâcher les fêtes pour un verre de trop.
Le conseil de base reste de ne pas dépasser les deux verres à table ou lors d’un pot entre collègues. Mais au-delà de ce rappel de base, voici quelques suggestions qui pourraient permettre à chacun de passer de belles fêtes sans forcément une ivresse déraisonnable (pour soi ou les autres).
- LIMITER – En arrivant à une soirée, fixez-vous une limite avant même de commencer à boire. Cela aide à mieux garder le contrôle.
- PARLER – Discutez avec vos proches de votre démarche « low drinking ». Une fois au courant, ils sauront vous aider et peut-être même vous accompagner dans votre démarche.
- SAVOURER – Prenez le temps d’apprécier votre boisson. Faites durer le plaisir, gardez chaque gorgée suffisamment longtemps dans la bouche pour profiter de la saveur du liquide.
- VARIER – Il existe des centaines de produits sans alcool, amusez-vous à les découvrir! À commencer par les rafraichissants mocktails?
- ALTERNER – Switchez entre boissons alcoolisées et non alcoolisées. Au final, les secondes sont beaucoup plus désaltérantes.
- RÉGULER – Optez pour des périodes sans alcool plus souvent afin de diminuer tout risque de dépendance.
- MANGER – Avant et pendant votre consommation d’alcool, n’oubliez pas de vous alimenter régulièrement.
Voilà pour les conseils, disons amicalement formulés. Mais si ces alternatives ne vous ont pas convaincu, restent les chiffres. En effet, l’alcool festif ne doit pas faire oublier certaines réalités. Dont les premières vérités à avoir en tête sont d’ordre médical. L’alcool est à l’origine d’une soixantaine d’affections, dont certains cancers.
Ainsi, l’abus d’alcool constitue encore la 2e cause de mortalité évitable et prématurée au Luxembourg.
Sans même parler des suites d’une ivresse incontrôlée qui peut vite se traduire par des blessures, des violences ou des incidents avec l’entourage. Des mots ou des gestes que l’on peut souvent regretter longtemps…
Rappeler qu’alcool et conduite ne font pas bon ménage tient de la rengaine, aussi. Mais l’alcool reste aujourd’hui la 🇱🇺2e cause d’accidents de la circulation au Luxembourg. Des faits ? Rien que l’an dernier, l’alcoolémie excessive de conducteurs est à l’origine de 15 décès et 36 blessés graves sur les routes du Grand-Duché.
Et sur la Grande Région, les comportements frontaliers ne sont guère plus brillants. Ainsi, en France, la Sécurité routière estime que 🇫🇷23 % des accidents de la route ont l’alcool comme origine principale. Côté belge, en 2022, 🇧🇪4.224 accidents étaient dus à un conducteur ivre, soit le total le plus élevé depuis 2016….
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