Depuis le début de la pandémie, l’approvisionnement en vaccins anti-Covid du Luxembourg dépend de l’Europe. C’est ainsi à l’échelle communautaire que l’achat des sérums et leur répartition égalitaire en fonction de la taille des pays que la prévention s’est organisée. Sauf qu’au fil des mois, les doses reçues ne sont pas forcément au niveau des besoins réels. La campagne de vaccination perdant en popularité notamment, ce sont ainsi 350.000 doses qui ont dû être détruites.

Le chiffre vient d’être confirmé par la nouvelle ministre de la Santé, Martine Deprez (CSV). À l’occasion d’une réponse parlementaire, un chiffrage de cette “perte” a même été avancé. Il est question d’une dépense de 14.000 euros pour assurer le bon retraitement des dosettes non-employées depuis le début de la pandémie, sans oublier les 23,4 millions d’euros qu’aura coûté l’achat du million de flacons qui, au final, n’ont pas été utilisés à temps.

Toutefois, les autorités sanitaires continuent à maintenir à flot le stock nécessaire pour la couverture vaccinale de la population. Soit environ 120.000 doses disponibles si besoin, dont un tiers adaptées à la vaccination des enfants.

Sachant que de 2024 à 2026, il est d’ores et déjà prévu la livraison de 464.000 doses du vaccin produit par BioNTech-Pfizer). Soit une facture de 9 millions d’euros à payer sur les trois ans à venir pour le Grand-Duché.

Lors du dernier bilan sanitaire hebdomadaire publié, une diminution des infections covid avait été signalée au Grand-Duché. Passant de 686 cas positifs déclarés en une semaine, à 338 cas entre le 25 et le 31 décembre. Un chiffre sur lequel les autorités invitait à se méfier. En effet, la baisse des personnes dépistées pouvant être due au grand nombre de départs de résidents à l'étranger pour les vacances.

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